(AOF) – Le groupe Renault “prend acte” dans un communiqué des annonces faites aujourd’hui par Nissan et Honda, soulignant qu’elles “en sont encore à un stade préliminaire”. En tant qu’actionnaire principal de Nissan, le constructeur français “examinera toutes les options dans le meilleur intérêt du groupe et de ses parties prenantes”. Il continue de déployer des projets créateurs de valeur, « y compris ceux lancés dans le cadre de l’Alliance » avec Nissan. Nissan et Honda envisagent des discussions en vue d’une intégration commerciale via la création d’une société holding commune.
Les deux constructeurs japonais ont également signé un autre protocole d’accord avec leur compatriote Mitsubishi Motors pour explorer la possibilité que Mitsubishi Motors participe à cette fusion. Reuters a annoncé mercredi dernier des négociations en vue d’une éventuelle fusion.
Comme d’autres constructeurs mondiaux, les deux entreprises japonaises font face à une concurrence féroce de la part des groupes chinois, notamment dans le domaine des véhicules électriques.
Les promesses de synergies
En réalisant rapidement les synergies résultant de l’intégration, Nissan et Honda visent un chiffre d’affaires supérieur à 30.000 milliards de yens (18,34 milliards d’euros) et un bénéfice d’exploitation supérieur à 3.000 milliards de yens (1,83 milliard d’euros).
En standardisant les plates-formes de véhicules des deux sociétés sur différents segments de produits, Nissan et Honda espèrent créer des produits plus solides, réduire les coûts et améliorer l’efficacité de leurs projets.
Selon Nikkei Asia, Honda et Nissan, avec l’arrivée éventuelle de Mitsubishi Motors, dont Nissan est le principal actionnaire, au sein d’une même holding, l’opération donnerait naissance au troisième groupe automobile mondial avec plus de 8 millions de véhicules vendus. par année. Nissan a clôturé en hausse de 1,58% à 450 yens et Honda en hausse de 3,82% à 1.277 yens.
Les rumeurs sur ces négociations ont soutenu la semaine dernière le cours de Renault (-0,36% à 46,65 euros), qui reste le premier actionnaire de Nissan avec 35,71% du capital. La fusion entre Nissan et Honda pourrait lui offrir l’opportunité de sortir du capital du premier.
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