des centaines d’hommages saluent “une source d’inspiration”

des centaines d’hommages saluent “une source d’inspiration”
des centaines d’hommages saluent “une source d’inspiration”

Icône de la télévision française, Maïté est décédée dans la nuit du vendredi au samedi 21 décembre, à l’âge de 86 ans. Du président de la République aux habitants du sud-ouest dont elle est originaire, nombreux sont ceux qui rendent hommage à son franc-parler et à sa cuisine locale. .

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Plus qu’une icône, Maïté était une ambassadrice de la cuisine traditionnelle du sud-ouest. De son vrai nom Marie-Thérèse Ordonez, Maïté a quitté sa famille dans la nuit de vendredi à samedi 21 décembre, à Rions-des-Landes, où elle vivait depuis plusieurs années.

Celle qui s’est fait connaître sur FR3 Aquitaine avec son émission culinaire « La cuisine des mousquetaires » transmet, depuis quatorze ans, sa passion pour la cuisine généreuse et locale. Une vie toujours un pied dans ses Landes natales à laquelle de nombreux élus et habitants ont rendu hommage, même le président de la République.

Maïté, c’était de bons plats familiaux issus de la cuisine populaire et familiale dont les recettes étaient disséminées au fil de ses émissions, où elle partageait la vedette avec Micheline Banzet-Lawton. Au menu, cèpes, foie gras, canard des Landes et même de l’armagnac. « Source d’inspiration pour tant de familles, Maïté qui incarnait si bien l’art d’être française n’est plusrend sobrement hommage à Emmanuel Macron, dans un post sur les réseaux sociaux. J’adresse mes condoléances à sa famille, à ses proches et à tous ceux qui ont aimé l’écouter.

UN « personnalité attachante et généreuse », « figure de la culture landaise et de la gastronomie rurale »décrit de son côté le député des Landes, Boris Vallaud qui adresse ses condoléances à « tous ceux qui, comme moi, l’aimaient ».

Une cuisine qui se voulait venue d’ailleurs « l’antithèse de la nouvelle cuisine de l’époque ». «Nous voulions faire quelque chose qui respire la cuisine du sud-ouest. Maïté disait qu’il fallait être gourmand pour aimer cuisiner et qu’il fallait beaucoup d’amour. Elle en avait beaucoup. » se souvient Jean-Claude Sire, ancien directeur de l’antenne France 3 Aquitaine.

Elle adorait manger. Et quand vous aimez manger, vous préparez quelque chose qui plaira aux autres.

Jean-Claude Sire,

Ancien directeur d’agence

C’est lui qui, il y a quarante ans, a fait connaître Maïté à la France. “Nous l’avons découverte par hasard dans un reportage où elle cuisinait avec brio pour la troisième mi-- d’un club de rugby”, se souvient Jean-Claude Sire. Sur les cinq émissions « La cuisine des mousquetaires » initialement prévues, la chaîne en fera à terme 1 000, avec un duo devenant aussi iconique que fusionnel. « Ils ont fait en sorte que les téléspectateurs soient avec elle » se souvient l’ancien directeur de l’antenne.

Il se souvient aussi d’un moment, de l’autre côté de l’Atlantique, au Canada. « Elle était bouleversée parce qu’à notre arrivée à l’aéroport de Montréal, tout le monde la reconnaissait, sourit Jean-Claude Sire. C’était une femme d’une grande générosité, d’un savoir-faire inné et d’une grande culture.

A l’annonce de son décès, l’étonnement marque les visages. “Cela fait partie de la vie de certains Français”, glisse Christèle, une Girondine, toujours émue par la nouvelle. Au pays de sa cuisine, le nom de Maïté et surtout sa voix et son franc-parler ont bercé toute une génération. « On connaît ses extraits de vidéos circulant sur les réseaux. Elle nous rappelle notre grand-mère. glissent deux jeunes bordelais. “J’ai aimé son accent, sa façon de parler. Elle a dit ce qu’elle pensait »se souvient d’un autre.

Dans le village où elle a ouvert deux restaurants, l’émotion est omniprésente. “C’est une nouvelle désolante que nous avons reçue aujourd’hui», reconnaît Laurent Civel, le maire de Rions-des-Landes. Personnalité locale, elle était pour lui la meilleure ambassadrice de son village. « Quand vous êtes à Paris et que vous dites que vous êtes maire de Rions-des-landes, les gens ne sont pas intéressés. Si vous dites que c’est la commune de Maïté, tout le monde vous arrête.s’amuse Laurent Civel.

Comme beaucoup d’hommages, l’édile salue une cuisine « sans demi-mesure ». «C’était une cuisine à son image, généreuse, terreuse et très française.»

Plus que Rions, elle incarnait le bien vivre et le bien manger à la française.

Laurent Civel

Mayor of Rions-des-Landes

Atteinte d’une maladie, Marie-Thérèse Ordonez est décédée à l’Ehpad de Rions-des-Landes où elle avait pris sa retraite. Malgré son absence médiatique, Maïté a donné sa « voix de stentor » jusqu’au bout. « Elle était la première à chanter lorsque nous préparions les repas. Elle a toujours eu cette façon de rassembler les gens. »» murmure le maire de Rions-des-landes, en guise d’adieu et de dernier hommage.

 
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