Un grand nom de la boxe française est décédé dans la nuit de ce vendredi 20 décembre à Calais. Dans la nuit, Thierry Jacob a succombé à une maladie – dont la nature n’a pas été dévoilée – contre laquelle il luttait depuis plusieurs mois. Il avait 59 ans. Son père Jacques Jacob, également boxeur professionnel, est décédé en juin dernier. Il devient entraîneur et enseigne à ses fils, dont Thierry, dès l’âge de huit ans.
Thierry Jacob champion du monde en 1992
Combattant dans la catégorie des poids coq au début de sa carrière, Thierry Jacob réalise par la suite un palmarès impressionnant dans la catégorie des super coq. Amateur dès l’âge de seize ans, il avait déjà remporté le championnat de France quatre années de suite jusqu’en 1985, en plus de remporter le titre de vice-champion du monde juniors en 1983. À partir de 1986, le boxeur devient professionnel. L’année suivante, il devient champion de France des poids coq puis champion d’Europe en 1990 et 1991 avant de devenir champion du monde WBC des super coq en 1992 et de prendre sa retraite en 1994.
Ses deux fils sont devenus champions de boxe
Thierry Jacob laisse derrière lui son épouse Claudine et ses deux fils qu’il a également formés à la boxe, avec succès. Romain a été sacré champion d’Europe des poids légers et Joffrey a remporté le championnat de France des super-welters. Le journaliste sportif Jean-Philippe Lustyk, qui a commenté ses combats, lui a rendu un vibrant hommage sur le réseau social X : «Mon cœur saigne ce matin. Thierry Jacob est décédé. (…) Champion du monde des super poids coq, joyau des anneaux entre 85/93, il a fait le bonheur de mes commentaires sur Canal et TF1. Héros de Calais et fierté de tous les peuples du Nord. Fils de Jacques, qui a créé une lignée de champions unique en France, Thierry a également transmis ses talents à ses fils, qui ont poursuivi l’aventure du ring au plus haut niveau. Généreuse, authentique et fidèle en amitié, je pense fort à toute la famille et à tous leurs proches.« .