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Le lancement d’un prix destiné à mettre en lumière les “lanceurs d’alerte” a alimenté les critiques car il porte le nom d’un député européen (décédé fin 2023) habitué à prendre des positions en contradiction directe avec les faits scientifiques.
Michèle Rivasi a construit, tout au long de son parcours politique, l’image d’une « tueur de lobby » industriel. Son nom sera désormais accolé à celui d’un prix honorifique. Mardi 17 décembre, une conférence de presse s’est tenue au Bureau de liaison du Parlement européen à Paris, officialisant la création d’un « Prix Rivasi », en mémoire de l’eurodéputé écologiste, décédé en novembre 2023. « qui avait fait de la protection des lanceurs d’alerte l’un des combats de sa vie ». Selon ses initiateurs, ce prix vise à « pour soutenir et mettre en valeur les lanceurs d’alerte ».
L’initiative a suscité un certain désarroi sur les réseaux sociaux, en raison des nombreuses prises de position polémiques prises par Michèle Rivasi dans les dernières années de sa vie, à contre-courant de l’état des connaissances scientifiques.
Wakefield, hépatite B et Covid-19
Le fardeau le plus lourd traîné par Michèle Rivasi est certainement la journée de conférences qu’elle organise à Bruxelles en février 2017, pour présenter un film réalisé par ledit Andrew Wakefield, ancien médecin radié pour fraude scientifique, qui affirmait avoir découvert un lien entre vaccination et autisme. Outre le fait que les données de l’étude avaient été fabriquées de toutes pièces, plusieurs enquêtes journalistiques ont ensuite démontré qu’elles avaient été secrètement sponsorisées par