Apple ne s’arrête jamais avec ses projets secrets aux noms de code mystérieux. Après le projet Alaska, qui concernait la deuxième génération de Vision Proet le projet V68 autour d’un futur iPhone pliablevoici de nouvelles informations qui nous parviennent sur un autre projet de Cupertino. Cette fois, il s’agit d’une puce baptisée « Baltra ».
Après avoir abandonné la fameuse puce « Extreme (double-Ultra) », la firme à la pomme développe activement de nouvelles solutions pour intégrer l’intelligence artificielle à son écosystème. La suite d’outils Apple Intelligence est depuis disponible pour quelques chanceux en Europe, mais pas encore en France. Un système qui nécessite une puissance de calcul considérable.
Une évolution qui bouscule les habitudes
L’équipe Apple à l’origine des puces Apple Silicon qui ont remplacé Intel sur les Mac en 2020 est désormais aux commandes de ce nouveau projet. Pour lui donner toutes les chances de succès, la firme a pris cet été une décision radicale : elle a suspendu le développement d’une très attendue puce Mac, qui devait être composée de quatre processeurs reliés entre eux. Comme indiqué ci-dessus, il s’agit de la puce Extreme (double-Ultra).
Cette décision montre l’importance stratégique de la puce Baltra pour Apple. Les ingénieurs peuvent donc pleinement se concentrer sur ce nouveau processeur destiné aux serveurs d’intelligence artificielle.
Un partenariat inattendu pour une puce révolutionnaire
Pour développer Baltra, Apple s’associe à un géant semi-conducteurs : Broadcom. Cette collaboration marque un tournant pour la firme, qui conçoit habituellement ses puces en interne. Broadcom apportera son expertise en solutions réseaux, indispensable au traitement de l’IA.
La puce Baltra utilisera Le processus de gravure N3P de TSMC, plus avancé que celui des processeurs M4 actuelsqui est pour rappeler le N3E. (Allez ici pour en savoir plus sur les procédures de fabrication d’Apple Silicon).
Sa production devrait débuter en 2026, permettant à Apple de rattraper son retard dans le domaine de l’IA face à des concurrents comme Google ou Microsoft.
Par : Keleops AG