Constructeurs et syndicats sont appelés à se consulter à partir de janvier, a indiqué la Commission européenne.
(illustration) (AFP / CHRISTOF STACHE)
L’Union européenne lancera en janvier le “dialogue stratégique” promis par Ursula von der Leyen sur l’avenir de l’industrie automobile, a annoncé jeudi la Commission, en vue de mesures d’urgence face à la crise.
« Nous devons accompagner cette industrie dans la transition profonde et disruptive qui s’annonce.
Et nous devons veiller à ce que l’avenir de l’automobile reste solidement ancré en Europe.»
a souligné le président de la Commission européenne. Avec ce « dialogue stratégique » qui réunira notamment industriels et syndicats, l’Union européenne entend « stimuler l’innovation », « accompagner la décarbonation du secteur », « aborder la question de l’emploi » et soutenir la demande.
Quelles sanctions ?
Les constructeurs automobiles européens traversent une période de crise et peinent à atteindre les objectifs de transition vers les voitures électriques. La Commission promet la mise en œuvre rapide des « solutions urgentes » dont le secteur a besoin. Au nom de la transition écologique, l’UE envisage d’interdire la vente de véhicules thermiques neufs en 2035.
Les constructeurs automobiles grincent également des dents face aux amendes qu’ils pourraient encourir s’ils ne respectent pas les objectifs de réduction des émissions de CO2 à partir de 2025, année du durcissement des règles.
La France, l’Italie et plusieurs pays européens ont accru la pression mardi à Bruxelles pour s’opposer à ces éventuelles amendes.
Les immatriculations de voitures électriques neuves en Europe ont diminué de 9,5 % en novembre sur un an,
plombé par les marchés français et allemand, selon les statistiques publiées jeudi par les constructeurs.