justice est rendue, mais après ?

justice est rendue, mais après ?
justice est rendue, mais après ?

C’était un « homme mort qui marche », disaient les Israéliens, un mort-vivant. Après Ismaël Haniyeh en juillet, Hassan Nasrallah en septembre, et tant d’autres petits ennemis de l’Etat hébreu, Yahya Sinwar, le chef du Hamas, a été tué jeudi par l’armée israélienne. Nous ne le pleurerons pas. Espérons que la , par la voix de son Président, saura se montrer à la hauteur, contrairement à son silence lors de la mort du leader du Hezbollah.

Sinwar était un criminel. En tant que chef des services de sécurité du Hamas à Gaza, il a torturé et assassiné des Palestiniens de ses propres mains. Il a organisé le pogrom du 7 octobre, plongeant alors les civils de Gaza dans la guerre sans merci menée par Israël. Leur sort lui importait peu, prêt à les sacrifier pour faire triompher sa vision millénariste d’une Palestine islamiste.

Quelque chose de bon peut-il sortir de cette mort ? Israël pourrait en effet considérer qu’il a remporté une victoire suffisante à Gaza pour ouvrir une nouvelle phase politique, y compris le sauvetage des otages, alors que la guerre se poursuit au nord, contre le Hezbollah et que l’Iran reste l’ennemi. principal.

Mais ne rêvons pas. N’en déplaise aux diplomates, il n’existe aujourd’hui aucune solution politique crédible au Moyen-Orient. Pour l’instant, c’est donc la force des armes, la solution militaire, qui s’impose. Sinwar y était favorable. Il vient d’en payer le prix. C’est juste.

France

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV le gouvernement ne prévoit pas de nouvelle augmentation du prix des cigarettes en 2025
NEXT images de la rencontre entre Jordan Bardella et Volodymyr Zelensky