Marine Le Pen revient au tribunal pour la suite de son interrogatoire

Le procès des assistants parlementaires FN se poursuit à Paris ce mardi 15 octobre 2024. Après un premier interrogatoire la veille, Marine Le Pen devra à nouveau répondre aux questions du tribunal pour justifier le travail effectué par ses assistants parlementaires entre 2004 et 2016, alors qu’elle était députée européenne.

Le tribunal correctionnel de Paris interroge Marine Le Pen dans le cadre du procès pour soupçons d’emploi fictif d’assistants de députés européens qui la vise, avec 24 autres personnes et le Rassemblement national.

Après sept heures d’interrogatoire lundi 14 octobre 2024, Marine Le Pen est revenue mardi 15 octobre devant le tribunal correctionnel de Paris. La chef de file des députés RN est arrivée vers 13h10, accompagnée de Catherine Griset, son ancienne assistante parlementaire. Marine Le Pen a dû longuement justifier la veille le travail mené par elle dans le cadre du mandat européen. Catherine Griset figurait parallèlement à l’organigramme du parti comme assistante personnelle puis directrice de cabinet de Marine Le Pen.

Plusieurs contrats à justifier

« J’ai apporté les réponses qui m’étaient demandées et j’ai pu exprimer le contexte dans lequel les choses se sont déroulées », a déclaré Marine Le Pen à son arrivée au palais de justice mardi. “La prévention s’étend sur trois mandats différents, on voit qu’un certain nombre d’acteurs de ce procès peuvent se perdre un peu, ce qui est parfaitement compréhensible.” Interrogée sur son sentiment d’avoir été entendue ou non par la justice, Marine Le Pen a répondu “écouté oui, entendu on verra ça plus tard”, indiquant qu’elle était “en tout cas calme”.

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L’audience reprend ce mardi avec l’interrogatoire de Catherine Griset. Prévu la veille, il a été reporté en raison de l’heure tardive. Marine Le Pen devra alors justifier des contrats d’assistants parlementaires signés avec Micheline Bruna, Thierry Légier et Guillaume L’Huillier. Alors qu’ils étaient rémunérés par le Parlement européen pour assister Marine Le Pen, ils occupaient respectivement les postes d’assistant personnel, de garde du corps et de chef de cabinet de Jean-Marie Le Pen.

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A Paris, Sophie Bardin et Antoine Compigne

 
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