La HAAC poursuit RFI ; La radio française pourrait… – .

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Les autorités togolaises, ici la HAAC, ont prévenu, ce mardi 7 mai, le média français Radio France Internationale (RFI) qu’il risquait d’être suspendu s’il poursuivait ses émissions. « informations erronées sur la situation au Togo »dans une lettre de mise en demeure adressée à son directeur général.

Cet avertissement intervient dans un contexte de tensions politiques au Togo, après l’adoption d’une nouvelle Constitution, destinée selon l’opposition à maintenir le président Faure Gnassingbé au pouvoir, et la tenue d’élections législatives et régionales largement remportées par le parti au pouvoir à l’époque. fin avril.

Dans la lettre consultée par l’AFP, la Haute autorité togolaise de l’audiovisuel et de la communication (HAAC) reproche à RFI d’ignorer ses appels à la neutralité dans sa couverture au Togo.

Les points HACC « des inexactitudes répétées » de RFI, ce qui serait « préjudiciable à l’image du Togo » et à « Fondamentaux du journalisme ».

Si les violations persistent, la HAAC « prendra les mesures appropriées » envers RFI, qui peut aller jusqu’à interrompre son « droit de diffuser sur le territoire national jusqu’à nouvel ordre », indique le courrier.

Sollicitée par l’AFP, la direction de RFI n’a pas répondu dans l’immédiat.

Le 15 avril, la HAAC avait déjà critiqué RFI pour la suspension temporaire de toutes les accréditations de la presse étrangère, à quelques jours des élections législatives et régionales.

Elle a justifié cette décision par « de graves manquements constatés dans la couverture de l’actualité politique sur le Togo par RFI et France 24 ces derniers temps »et par “problèmes liés à l’envoyé spécial Thomas Dietrich (…) dans le cadre de la délivrance des accréditations”.

Le journaliste français Thomas Dietrich, connu pour ses critiques à l’égard du gouvernement, a été expulsé mi-avril peu après son entrée au Togo.

Les tensions politiques se sont accrues au Togo depuis que le parlement a adopté une nouvelle constitution, faisant passer le pays du régime présidentiel au régime parlementaire fin avril.

Dans le cadre de cette réforme, le pouvoir réside entre les mains du président du Conseil des ministres, qui sera le chef du parti majoritaire à l’Assemblée.

Ce poste doit donc revenir à Faure Gnassingbé, devenu président du Togo en 2005, après avoir succédé à son père Eyadéma Gnassingbé.

© Avec AFP

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