Qui est ce saint patron des travailleurs, vénéré dans le Lot comme partout en le 1er mai ? – .

Qui est ce saint patron des travailleurs, vénéré dans le Lot comme partout en le 1er mai ? – .
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Par Éditorial Cahors
Publié le

28 avril 24 à 7h00

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Un saint, deux célébrations ! C’est le rare privilège de Saint Josephqui est vénéré dans le Lot comme partout en , et célébré deux fois LE 19 mars comme époux de Marie et patron de l’Église et du 1er mai dans la mesure où patron des ouvriers.

“Celui-là n’est-il pas le fils du charpentier ?” « . Ce sont les mots par lesquels le pape François commence le 1euh mai 2013 son homélie catéchétique qu’il poursuit : « Jésus est entré dans notre histoire et il vient parmi nous. Né de la Vierge Marie, saint Joseph, par sa présence, veille sur Jésus et lui enseigne même son œuvre. Né dans une famille, il a appris le métier de menuisier auprès de Saint Joseph, partageant avec lui l’effort, la fatigue, la satisfaction et les difficultés quotidiennes.

Saint Joseph rappelle l’importance du travail

Joseph nous rappelle l’importance du travail. Ce qui fait partie du plan d’amour de Dieu : nous sommes appelés à cultiver et à préserver tous les biens de la création. Le travail est un élément fondamental pour la dignité d’une personne.

Pour le dire clairement, le travail nous remplit de dignité : il nous donne la capacité de subvenir à nos propres besoins, à ceux de notre famille, et de contribuer à la croissance de notre nation. “Je pense ici aux difficultés rencontrées dans un certain nombre de pays par le monde du travail et des entreprises”, ajoute le Pape. Je pense à tous ceux-là, et il n’y a pas que les jeunes, qui sont au chômage, bien souvent à cause d’une conception économiste de la société qui recherche le profit égoïste, sans tenir compte des paramètres de justice sociale.

Honorer saint Joseph ouvrier nous rappelle que l’Évangile est la Bonne Nouvelle annoncée en particulier aux personnes de ceux qui, dans leur quotidien parfois épuisant et difficile, peuvent y trouver une ardeur qui les fortifie.

Honneur aux travailleurs

« Patron des ouvriers », est-il difficile dans le contexte contemporain de rappeler ce terme sous lequel Joseph est invoqué dans les églises du monde entier, comme chaque année à cette date ? C’est tellement vrai que cette vision classique de l’homme qui travaille pour nourrir sa famille et qui la protège aussi est aujourd’hui devenue suspecte, voire anticonformiste.

Le terme « ouvrier » chatouille bien des oreilles tant il est devenu au fil du temps un terme à connotation politique et donc forcément suspect pour beaucoup de bonnes consciences. L’immense mérite de ce simple mot est qu’il nous rappelle à la réalité. Oui, le travail ne doit pas être simplement un moyen de gagner sa vie, il doit être l’un des lieux fondamentaux de l’épanouissement de l’être humain. Un lieu par lequel elle contribue efficacement à la croissance de l’humanité, au bien commun et par là même au message évangélique. Il existe trop d’exemples de vies où le travail est un lieu de souffrance et d’exploitation. Trop d’endroits où le travailleur est considéré comme une variable d’ajustement, un simple outil de production. Même près de chez nous, à nos portes ou dans nos bureaux.

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Joseph, modèle d’ouvrier

Elle n’est mentionnée que dans les Évangiles de Matthieu et Luc. Aucun de ses propos n’est retranscrit. De Joseph, nous ne savons presque rien, seulement l’essentiel : il prit Marie pour épouse, il accepta d’être le père du Messie et fut le père adoptif de Jésus. Il a su s’adapter à ce que Dieu voulait pour lui, en écoutant en rêve l’ange emmenant Marie et l’enfant chez lui : « Joseph, fils de David, n’aie pas peur de prendre Marie, ta femme, chez toi. L’enfant qui est engendré en elle vient du Saint-Esprit.

Imaginons toutes ces années avec Marie et Jésus. Les premiers jours de grande sobriété autour de Jésus dans une étable à sa naissance, les courtes nuits des premiers mois, « la tempête » de la fuite en Egypte.

Joseph, artisan à Nazareth

Joseph, qui sait prendre des décisions, par sa paternité et sa masculinité a pris sa part de responsabilité. Même s’il n’est pas directement appelé « père de Jésus », il reste son père adoptif.

Ce seront les premiers outils de l’enfant, l’apprentissage avec le père, les premiers acquis, les amis d’enfance qui s’invitent, les crises de colère et les éclats de rire, les repas pris en commun, la prière à la synagogue et les grandes fêtes religieuses.

Nous vivions simplement à Nazareth qui devait compter une quarantaine de maisons. Imaginons Marie parlant autour du puits avec les femmes de son village, priant avec Jésus et Joseph. L’enfant devait la regarder attentivement à l’entrée du « Chabbat » alors que c’était à la mère d’allumer le candélabre. La prière de Marie et de Joseph s’est nourrie de leur vie quotidienne.

Et puis…. La fin de la vie de Joseph. Nous ne savons vraiment pas quand il est mort. Nous savons seulement qu’il est décédé, probablement avant que Jésus ne commence son ministère public.

Histoire de son parti

Le martyrologe romain précise : « Mémoire de saint Joseph, œuvrant pour subvenir aux besoins de Marie et de Jésus qu’il a initiés au travail des hommes. C’est pourquoi il est le modèle et le protecteur des travailleurs chrétiens qui le vénèrent en ce jour où, dans de nombreux pays du monde, on célèbre la Fête du Travail.»

Le culte rendu à saint Joseph est très tardif. Il apparaît dans le registre privé vers le Xe siècle. Ce n’est qu’au XIVe siècle qu’elle se répand : chapelles, églises et fondations placées sous sa protection se multiplient.

C’est en 1870 que Saint Joseph fut déclaré patron de l’Église universelle, patron des charpentiers, menuisiers et ouvriers.

En 1889, Léon XIII le fait « patron des pères et des ouvriers ».

Un siècle plus tard, en 1955, le pape Pie XII, démontrant que Jésus partageait tous les aspects de la vie humaine, institua la fête de Saint Joseph l’artisan ou « ouvrier » au 1er mai.

Joseph, le Fidèle, le Juste, le Silencieux, le Passant n’en est pas moins le plus grand saint de tous les temps après Marie. C’est précisément cette simplicité basée sur la confiance et l’abandon, l’engagement au service des autres, le sens des responsabilités et la persévérance dans l’effort qui doit nous faire grandir.

Joseph est un homme de son temps qui a vécu des temps difficiles : « À notre époque où le travail représente un enjeu social urgent, où le chômage atteint parfois des niveaux impressionnants, y compris dans des pays où depuis des décennies les gens vivent dans un certain bien-être, il est Il est nécessaire de comprendre, avec une conscience renouvelée, le sens du travail » conclut le Pape François dans la même homélie.

André DECUP

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