pourquoi un dessert qu’Emmanuel Macron affectionne a été supprimé de la carte

Après une première journée à Paris, Emmanuel Macron a souhaité montrer « ses » Pyrénées à Xi Jinping. Une escapade plus « personnelle » censée permettre un dialogue plus direct entre les deux chefs d’Etat sur la guerre en Ukraine ou les désaccords commerciaux. Emmanuel Macron a invité Xi Jinping dans la région où il a passé ses vacances d’enfance, près du col du Tourmalet dans les Hautes-Pyrénées.

A midi, les deux chefs d’Etat doivent déjeuner à l’Etape du berger, un restaurant d’altitude, tenu par un ami d’Emmanuel Macron, qui a rouvert pour l’occasion après la fin de la saison. la station de ski du Grand Tourmalet.

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Un menu 100% pyrénéen

Au menu du déjeuner : un repas 100% pyrénéen. Garbure en entrée (soupe pyrénéenne de légumes et de viande), épaule d’agneau confite, porc noir de Bigorre aux haricots tarbais et têtes de cèpes, plateau de fromages des Pyrénées et tarte aux myrtilles. “J’ai proposé le menu à l’Elysée il y a quelques semaines”, confie-t-il à La dépêche Eric Abadie, il y a quelques jours.

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Changement de dessert

Ce n’était pourtant pas le dessert initialement prévu. Initialement, les deux chefs d’État étaient censés manger russe. Cette pâtisserie née à Oloron Sainte-Marie en Béarn dans les années 1920 est un biscuit à base d’amandes qui, à l’époque, provenaient de Crimée et recouvert de sucre glace. L’origine des amandes a donné son nom à ce dessert qui ressemble aux plaines enneigées de Russie.

Compte tenu du contexte géopolitique, ce dessert n’a pas été maintenu à la carte. Elle a été remplacée par la tarte aux myrtilles, autre spécialité locale. Pourtant, le russe est un dessert qu’Emmanuel et Brigitte Macron apprécient.