Complètement raté, Montpellier a été largement battu par une belle équipe parisienne à domicile

Il vous manque deux personnes et tout est dépeuplé. C’est un peu ce qu’a dû se dire le public de Castelnau en assistant à la prestation catastrophique du MHSC VB, samedi soir au Palais des sports de Castelnau-le-Lez.

Sans ses deux titulaires en position centrale – le double champion olympique Nicolas Le Goff, heureux papa d’un petit garçon et le jeune international français Joris Seddik (19 ans), malade –, l’équipe de Montpellier a montré la pire version d’elle-même.

Et ce n’est pas la faute des habituels remplaçants catapultés sur le terrain mais plutôt à cause d’un état d’esprit défaillant et d’un manque flagrant de repères. En face, les Parisiens venus dans l’Hérault avec quatre succès de suite en ont ajouté un cinquième au fur et à mesure de leur jeu. Après un premier set largement dominé, ils menaient sous les yeux de spectateurs abasourdis et aussi un peu endormis (19-25).

Une réaction de courte durée

Comme ça ne pouvait pas être pire dans le deuxième set, ça allait un peu mieux du côté de Montpellier. Emmené par Raphaël Pascal finalement dominateur au filet, le MHSC VB a montré un visage conquérant. Ezequiel Palacios a claqué un as et a célébré avec fureur (8-4). Le Paris Volley s’accrochait mais Montpellier allait mieux. Dimitar Dimitrov a contré l’attaque visiteuse deux fois de suite avant que le ton ne monte entre les joueurs des deux équipes (16-14).

Mais cette amélioration n’a pas duré. Les joueurs de la capitale se sont accrochés aux basques des Héraultais avant de les plonger dans la torpeur en remportant le deuxième tour (23-25).

Le MHSC VB finit par couler

La tête sous l’eau, Tomas Lopez et ses partenaires ont couru après au score dans l’acte suivant. L’Argentin, impuissant comme les autres, s’est fâché contre l’arbitre (7-12). Quelques minutes plus tard, il déchire son maillot de rage en sortant, remplacé par Théo Conré.

Sur les bancs, les rires parisiens contrastaient avec les têtes déconfites des Montpelliérains qui ne comprenaient pas ce qui leur arrivait. Ils finissent par sombrer et s’inclinent sèchement (15-25).