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Après l’or à Paris, Earvin Ngapeth (33 ans) parle des JO de Tokyo : « Là, c’était…

Par éditorial | Sport

Star des Bleus depuis de nombreuses années, Earvin Ngapeth a ajouté une deuxième médaille d’or olympique à son palmarès au terme d’une folle quinzaine parisienne. Mais s’il avait déjà été sacré à Tokyo, le receveur-attaquant l’assure : il n’y a pas de comparaison possible entre ces deux charmes. Parce que les choses étaient très différentes au Japon…

Outre Cassandre Beaugrand, Léon Marchand, Pauline Ferrand-Prévot et d’autres qui ont brillé en individuel, le sport collectif n’a pas été en reste lors de ces Jeux Olympiques de Paris. Le rugby à sept avait certes ouvert la voie, tandis que le basket masculin et féminin était passé tout près de l’exploit. Mais c’est peut-être la victoire en volley-ball qui restera la plus mémorable.

Poussés par un public fondant, les tricolores sont allés remporter l’ultime Graal au terme d’un tournoi mouvementé, au cours duquel ils ont failli prendre la porte en quarts de finale. De quoi rendre la victoire finale encore plus douce, encore plus que celle de Tokyo. Et Earvin Ngapeth ne vous dira pas le contraire.

Earvin Ngapeth souligne le contraste entre les JO de Paris et de Tokyo

Interrogé par France Bleu, le natif de Saint-Raphaël n’a pas caché que ces deux médailles d’or sont bien différentes. Car à Tokyo, les conditions très particulières liées au Covid avaient tout gâché à ses yeux :

Quand je vois la médaille, c’est toujours une grande fierté. C’est d’autant plus beau que c’est celui de Paris, les matchs à domicile. A Tokyo, c’était le premier mais il était vide. Il n’y avait personne. Le stade était vide. Loin des familles, loin des amis. Là, nous étions avec tout le monde. Notre public, mais surtout la famille, les amis. Il a un goût vraiment particulier.

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Quand on revient de l’enfer, on perd deux zéro, on gagne trois deux. Je pense qu’il s’est passé quelque chose. Quand nous sommes arrivés dans la salle et avons vu cette ambiance, le public s’est levé. Clairement. Si nous ne sommes pas à domicile, nous perdons les quarts de finale. Et quand on a vu ce qui s’est passé, l’émotion était là et on s’est dit, les gars, il faut revivre ça

Alors après de telles émotions, Ngapeth, 33 ans, envisage-t-il de signer un triplé historique pour Los Angeles en 2028 ? Le rêve est forcément dans un coin de sa tête, mais le Français a voulu le tempérer et relativiser :

Cela nous fait rêver, évidemment. Mais c’est compliqué. Quatre ans, c’est très long. L’été prochain, il y aura un championnat du monde. C’est le seul titre qui nous manque. Alors d’abord, concentrez-vous là-dessus. Après, oui, pour peu que le physique, le mental, l’envie, le plaisir d’être ensemble soient là. Nous voulons tous aller à Los Angeles.

Mais d’abord, il y a ce championnat du monde. Après, il y a un Championnat d’Europe. C’est étape par étape. Je pense qu’il vaut mieux voir les choses comme ça.

À bien des égards, Earvin Ngapeth et les Français avaient l’impression d’avoir remporté l’or pour la première fois cet été. Loin de la solitude et de la psychose de Tokyo, les Français ont pu célébrer cet ultime sacre avec leurs familles, leurs proches, et plus largement leur pays. Un moment inoubliable qui contraste avec la froideur du charme japonais…

 
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