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Il n’y a vraiment eu aucun suspense, ni surprise, ce samedi 28 septembre lors de ce Tours-Montpellier qui, sur le papier, ressemblait à une belle affiche mais qui, compte tenu des circonstances tourangelles du moment, était bien trop déséquilibrée. Marcelo Fronckowiak, l’entraîneur tourangeau, n’a pu que constater la réalité du moment où Loïc Le Marrec, son homologue montpelliérain, a eu raison d’apprécier la performance de son équipe, une semaine après sa victoire en Super Coupe.
Marcelo Fronckowiak (entraîneur de Tours) : « Ce n’est pas un grand match en termes de chiffres, quand on voit par exemple le niveau d’attaque des deux équipes (37% d’efficacité offensive, des deux côtés). Mais en ce qui concerne notre équipe, c’est le reflet de notre situation, où nous jouons sans Zeljko Coric et où nous devons nous adapter.
Nous avions des flashs, mais pas de lumière tout le temps. Nous avons aussi joué contre une équipe très physique, qui mettait tout le temps la pression et qui ne doutait pas. Montpellier a fait ce qu’il avait à faire, a su accélérer quand il le fallait. Mais cela ne nous empêche pas de vivre des moments intéressants.
Ce qui me choque, ce sont les fautes directes du premier, du deuxième set. A l’inverse, il y a des choses intéressantes dans la défense en bloc, qu’on n’a plus dans le troisième set. C’est la grande différence. Et puis, ce qui me dérange, c’est notre manque de continuité : quand on breake, on rate le service derrière. Pour éliminer cela, il faut s’entraîner davantage, travailler. Mais l’expérience nécessaire n’est pas là pour tout le monde, nous le savons. »
Loïc Le Marrec (coach of Montpellier): « Par moments, on a eu des imprécisions, fait trop d’erreurs au service ou ailleurs, mais les gars sont restés mobilisés, concentrés. Nous avons eu un mélange de sérénité et d’engagement. Pas de panique face aux bonnes performances de Tours. Quand je vois des gars qui vont à gauche, à droite en défense, que mon point va au sol, je me dis qu’on est dans la bonne dynamique même si on perd le point. Et ce soir, ça a payé. »
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