Si elle y pense, elle pense qu’elle a « j’ai tout entendu » sur son choix de ne pas avoir de deuxième enfant. « Dans ma famille, les gens ne comprennent pas du toutexplique Anaïs Renaud, 46 ans, aide à domicile et maman d’une fillette de 9 ans. On m’avait dit qu’elle serait malheureuse, égoïste, une enfant-roi… Autant de choses très angoissantes qui mettent à mal mon choix de mère. » Un jour, une tante lui dit même : « Et si tu meurs, as-tu pensé à elle ? »la laissant abasourdie.
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Dans un style moins brutal, une semaine après son accouchement, Sophie (les personnes citées par leur prénom souhaitent garder l’anonymat), restauratrice de tableaux girondins de 46 ans et maman d’un garçon de 4 ans, se souvient du paroles de son propre père, lui-même issu d’une grande sœur : « Il faudra penser à faire le deuxième, car dans une voiture, il y a quatre places ! »
La publication du rapport démographique annuel de l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee), publié mardi 14 janvier, montre une tendance à la baisse du nombre de naissances depuis 2011. Ainsi en 2024, 663 000 enfants naîtront. C’est 2,2% de moins qu’en 2023 et 21,5% de moins qu’en 2010, année du dernier pic des naissances, note la publication.
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