le Tours VB est là contre Saint-Nazaire

le Tours VB est là contre Saint-Nazaire
le Tours VB est là contre Saint-Nazaire

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Saint-Nazaire: 1

Et cinq ! Ce vendredi 29 novembre, Tours -Ball a remporté sa cinquième victoire en trois semaines. Une série interrompue, certes, par un revers à Tourcoing, mais elle commence à être suffisamment régulière pour laisser penser que les Tourangeaux sont bel et bien lancés dans leur saison. Et plus que tout, ils parviennent enfin à concrétiser le travail qu’ils ont accompli et dans lequel ils ont continué de croire au fil des semaines.

Un TVB version 2, en attendant les suivants

Face à Saint-Nazaire, champion de diminué (si Spencer était présent sans entrer, Devèze était absent, obligeant Fulvio Bertini à remettre Martins en position de libéro pour la deuxième fois consécutive) mais qui conserve des armes très costaudes comme Jordan Ewert, c’est un TVB version 2 qui s’est démarqué. Étant entendu qu’il reste encore quelques autres versions à proposer afin de prétendre être les grands en cette fin de saison…

Mais les Tourangeaux peuvent déjà apprécier leur force fin novembre ! Car Saint-Nazaire les a d’abord mis en difficulté, avec une qualité de service qui a ébranlé leur accueil, et notamment Roland Gergye. Un premier acte “au mauvais rythme”dit Luca Ramon, mais qui offrait déjà de belles batailles et surtout de nombreuses égalités (17 enregistrées !).

Mais le TVB a fini par rester bloqué. A l’image d’Hermans Egleskalns, qui a été bloqué à trois reprises selon un schéma à peu près identique du 15-16… L’attaque de Pothron à l’extérieur, synonyme de 20-22, a fait aussi mal, d’autant que les Nazairiens étaient dans un registre attendu, aussi solides en défense que ils étaient agressifs en attaque. Le jeune Henri Léon n’était peut-être qu’à 33% de réussite offensive dans cette manche, pourtant c’est lui qui a donné la première balle de set à la SNVBA (21-24), avec une attaque puissante justement. La seconde a été bonne pour Titouan Hallé (22-25).

L’entrée clé de Quiroga

Mais loin de s’énerver, loin d’abandonner, Tours poursuit son travail pour forcément prendre l’avantage, tour après tour. La SNVBA allait être « victime » de la très bonne entrée de Gonzalo Quiroga à la place de Gergye, alors que le score était alors de 4-6 au deuxième tour, mais surtout d’un TVB intraitable au service-réception et solide sur le bloc-défense. Ce qui, évidemment, était beaucoup ! Les deuxième, troisième et quatrième tours étaient donc assez similaires.

Pothron a flashé à 116 km/h

Dans le deuxième set, le TVB a d’abord arraché un point tout sauf anodin, à la suite d’une défense très collective que Marshman a conclu (7-7). Puis c’est Antoine Pothron qui a provoqué le break sur sa remise en jeu, avec un ace lancé à 116 km/h s’il vous plaît. Un 4-0 que le n°6 tourangeau a pris soin d’ouvrir d’une superbe attaque. A 11-8, le TVB était lancé, certainement aussi libéré quand, à l’inverse, Saint-Nazaire commettait une erreur. Les points s’enchaînent, les aces aussi (3) et Quiroga – auteur d’une attaque à 100% tout au long du match – conclut cette manche à 25-18.

Bis répété dans le troisième, donc. Avec cette fois six aces, éparpillés tout au long de la manche, mais la série signée Marshman alors que Saint-Nazaire tentait en vain de rester chez les Basques de Tours (19-16) a fait très mal. Le central américain, qui venait d’assurer une réception suivie d’une attaque en mode « ballet » avec Coric, a enchaîné trois as d’école, travaillé, déposé au grand dam de Hallé et Martins et de toute la SNVBA, qui s’est retrouvé relégué au 23- 16 et enfin 25-17 sur… une attaque de Quiroga !

Et puis, ter répétait… Cette fois, Saint-Nazaire abandonnait doucement mais sûrement (12-9, 16-14, 21-15). La machine tourangelle a été un peu trop acharnée, que ce soit par Egleskalns, en attaque comme au service, Aracaju, qui régnait au centre, Coric qui y est allé d’une première main, ou Marshman qui, en bon MVP, a conclu la rencontre. à 25-20.

D’une manière un peu joyeuse, certes. De quoi le faire sourire. Mais la chance sourit souvent à l’équipe confiante…

Les statistiques de la rencontre.
© (Infographie NR)

 
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