l’équipe de France s’impose face à l’Autriche et termine parfaitement son tour préliminaire

Les Bleus débuteront la deuxième phase, dès mardi à Varazdin, dans le nord de la Croatie, avec quatre points au compteur après avoir terminé en tête du groupe C, devant les Autrichiens (2 pts au tour principal). Ces derniers ont plus rivalisé que le Qatar et le Koweït, balayés (37-19 et 43-19).

Mais, handicapés par trois absences majeures en défense, leurs deux gauchers (Janko Bozovic et Boris Zivkovic) et leur droitier vedette Nikola Bilyk (Kiel), ils ne sont pas parvenus, malgré le soutien bruyant de leurs supporters, à pousser autant les Français dans leurs retranchements qu’à l’Euro 2024, où ils menaient à la mi-temps (défaite 16-15, 33-28 au final).

L’équipe de France n’a cette fois jamais été menée, hormis dès les premières minutes (2-1). Mené de quatre buts à la mi-temps (19-15), il a connu un très léger passage à vide au retour des vestiaires, où l’Autriche est revenue à deux longueurs (19-17), puis a de nouveau eu un ballon pour réduire l’écart. à deux unités (21-18, 38e).

Les grands débuts de Bolzinger

Une occasion annihilée par un arrêt à bout portant du gardien du MHB Charles Bolzinger, qui a marqué son entrée en Coupe du monde par une prestation convaincante. Promu sur la feuille de match après le forfait pour la suite de la compétition, annoncé quelques heures avant le match, de Samir Bellahcene blessé à la cuisse droite, le grand (1,98 m) et jeune gardien (24 ans) a arrêté un penalty alors dès son entrée en jeu (25e).

Il n’en est pas ressorti, réalisant notamment quelques arrêts décisifs en fin de match pour préserver l’écart acquis en exploitant notamment, avec plusieurs buts dans la cage vide, la décision des Autrichiens de jouer à sept contre six (25- 19, 44e puis 30-24, 52e). Dylan Nahi a apprécié cette situation de jeu (5/6 au final). Les Bleus ont également pu compter sur l’apport en base arrière de Dika Mem et Thibaud Briet (6/8 chacun).