(Ottawa) L’ancienne vice-première ministre Chrystia Freeland a officiellement lancé vendredi sa campagne pour tenter de succéder au premier ministre sortant Justin Trudeau, invitant en ligne les membres de son parti politique à la nommer «comme la prochaine chef du Parti libéral du Canada».
Publié à 7h56
Mis à jour à 8h31
Émilie Bergeron and Michel Saba
La Presse Canadienne
Celle qui a claqué la porte du conseil des ministres en décembre dernier, a lancé son site de campagne, changé l’interface et la description de ses comptes sur les réseaux sociaux, en plus de signer une lettre ouverte dans les quotidiens. Devoir et Le Toronto Star.
La candidature de Mmoi Freeland, qui doit encore être officialisée par les autorités du PLC, est attendue de longue date. La rumeur selon laquelle elle aurait été tentée par la direction du PLC circulait depuis plus d’un an.
-Selon une déclaration très succincte faite par l’ancienne ministre des Finances sur X, son « lancement officiel » de la campagne aura lieu dimanche, même si ses intentions étaient déjà claires vendredi. «Je me lance pour défendre le Canada», a-t-elle écrit.
Dès le début de cette semaine, une source proche de l’équipe de campagne constituée par Mmoi Freeland a déclaré qu’elle avait l’intention de faire le saut avant l’assermentation du président élu américain Donald Trump le 20 janvier.
Cette personne, qui a gardé l’anonymat parce qu’elle n’était pas autorisée à parler publiquement de ces questions pour le moment, a indiqué que la première politique que proposera l’aspirant chef libéral est un plan de mesures de rétorsion équivalentes, dollar pour dollar, aux tarifs qui M. Trump promet d’imposer des mesures sur les importations canadiennes.
Jeudi, une autre candidature qui faisait longtemps l’objet de spéculations, celle de l’ancien gouverneur de la banque centrale, Mark Carney, a été annoncée par le principal intéressé.
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