Un sanglier habitué aux humains
Élodie Cappé, à la tête d’une écurie privée près de Chaource, au sud de Troyes, a recueilli et adopté cette verrat femelle réfugiée dans sa propriété. Rillette est désormais une adulte de 100 kg habituée aux humains. Mais les tentatives d’Elodie Cappé pour régulariser la situation de la truie auprès des services préfectoraux en vue de la détention légale de l’animal ont toutes échoué jusqu’à présent. Sa troisième demande a été rejetée fin novembre, qu’elle a contestée devant le tribunal administratif de Châlons-en-Champagne.
La préfecture a fait valoir que seuls les animaux provenant d’un élevage d’origine connue peuvent prétendre à une autorisation de détention par un particulier. Mais dans son ordonnance, le juge de Châlons a estimé que le régime applicable à la détention des animaux non domestiques n’exige « à aucun moment qu’ils naissent et soient élevés en captivité ».
Et même si la capture de sangliers vivants dans la nature est en principe interdite, le préfet a toujours la possibilité de l’autoriser, a relevé le juge. C’est pourquoi il a ordonné au préfet de l’Aube de réexaminer la demande de Mme Cappé dans un délai d’un mois.
Dans son enclos, elle a tout le confort
“Nous sommes très heureux” a réagi Elodie Cappé, espérant que la préfecture “m’accordera enfin le droit de garder Rillette”. Pour son avocat Karl Burger, Elodie Cappé remplit toutes les conditions sur les règles de détention des animaux d’espèces non domestiques : « Rillette est vaccinée et stérilisée. Elle vit dans un enclos sécurisé des tiers et des animaux sauvages. Dans son enclos, elle a tout le confort.
La truie bénéficie dans son domaine d’un grand enclos conçu pour elle, avec des clôtures électriques, expliquait Elodie Cappé en décembre, assurant qu’elle allait au-delà des normes requises pour accueillir un sanglier reproducteur.
500 personnes à la marche blanche
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