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traces d’ADN, suspect âgé d’une trentaine d’années… le point sur les recherches

Samedi 11 janvier, une femme d’une quarantaine d’années a été agressée à coups de couteau alors qu’elle faisait son jogging à Vergèze. Depuis l’attaque, les gendarmes ont mobilisé d’importants moyens.

Les investigations se poursuivent ce lundi 13 janvier après l’attaque sauvage d’un joggeur à Vergèze, samedi 11 janvier, sur un parcours de santé. Le quadragénaire a été agressé à coups de couteau et blessé à la gorge et au dos. Son état extrêmement grave a nécessité son transport en urgence au CHU de Nîmes.

Dans un premier temps, la gravité des blessures suscitait la plus grande inquiétude et le pronostic était sérieux, puis les soins prodigués par les médecins du CHU ont permis de stabiliser l’état de cet habitant d’Aigues-Vives. Son état serait stabilisé et sa vie ne serait plus en danger. Elle serait cependant dans un état de choc traumatique important. Au niveau de l’enquête, les gendarmes poursuivent leurs recherches pour tenter d’identifier l’auteur des faits. Il aurait une trentaine d’années.

Des traces ADN utilisées en urgence

Dès l’apparition de l’affaire, les gendarmes du groupement Gard ont déployé d’importants moyens pour tenter de localiser l’agresseur dans le secteur de Vergèze et dans une zone plus large. Les enquêteurs ont bouclé la zone pour préserver les lieux de l’attaque et déployé des gendarmes en nombre pour tenter d’obtenir des informations sur le signalement de l’agresseur. Les techniciens en identification criminelle ont procédé, comme à leur habitude, à de nombreux prélèvements, notamment sur place. L’objectif des médecins légistes est de récolter des traces potentielles de l’agresseur comme des empreintes digitales ou des traces biologiques.

La violence de l’attaque et le «proximité» avec la victime au moment de l’agression laisse penser que l’homme a pu laisser des traces ADN sur la victime ou sur les lieux des faits. Dans ce type de situation, les échantillons d’ADN sont utilisés et analysés en urgence par les laboratoires spécialisés dans l’extraction de la carte d’identité biologique. Parfois, les résultats ADN, s’ils sont de bonne qualité, sont restitués en 48 heures. C’est-à-dire ce lundi 13 janvier. Les investigations seront conditionnées par les résultats des analyses et sans doute par d’autres prélèvements, combinés à l’utilisation d’images de vidéosurveillance du secteur, parfois même de caméras de surveillance des riverains et d’analyses des données du secteur. téléphonie.

Enquête pour tentative de meurtre

C’est pour cette raison qu’au-delà de l’aspect scientifique, les gendarmes poursuivent les investigations sur le terrain à la recherche d’indices et de témoignages, notamment dans l’environnement direct du lieu de l’attaque. Ainsi, les militaires poursuivraient ce lundi l’enquête de quartier pour tenter de recueillir des témoignages, un rapport qui pourrait donner un coup d’accélérateur au dossier.

A cet égard, le groupement de gendarmerie, sous la houlette du procureur de la République de Nîmes, a lancé un appel à témoins et invité toute personne disposant d’informations à contacter le 04 66 38 50 00. Le travail d’enquête a mobilisé les gendarmes de la section de recherche de Nîmes, spécialisée dans les enquêtes criminelles, mais aussi de nombreuses brigades et notamment les équipes de la compagnie Vauvert et Nîmes mais aussi les équipes cynophiles et l’hélicoptère de la gendarmerie qui a survolé la zone. Au plus fort de l’enquête, 70 gendarmes étaient déployés pour cette affaire sous le commandement du colonel Painset.

Selon nos informations, une trentaine d’enquêteurs sont actuellement mobilisés sur l’agression du joggeur. Cécile Gensac, le procureur de la République de Nîmes supervise le dossier, avec plusieurs magistrats du parquet de Nîmes. Lequel travaille dans le cadre d’une enquête flagrante sur une tentative d’homicide.

Ce lundi 13 janvier, le périmètre du parcours de santé où s’est produite l’attaque était sous surveillance par des gendarmes et des légionnaires qui ont déployé des militaires apparemment pour sécuriser les lieux afin d’empêcher toute intrusion sur les lieux de la tentative d’assassinat. Des équipes de télévision de plusieurs chaînes et plusieurs journalistes de médias nationaux sont présents sur place après cette affaire dramatique qui suscite encore une forme d’inquiétude dans la commune. « C’est vrai qu’on n’est pas rassuré, on fait attention », constate un habitant de Vergèze.

Au niveau de l’enquête, de nouveaux développements ne peuvent être exclus dans les prochaines heures. À suivre.

 
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