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Les huit séries incontournables à rattraper

Impossible de dévorer tous les bons spectacles québécois ou américains durant la saison. Même moi, dont c’est le métier et dont la rétine s’use prématurément à coups violents d’OD, j’y arrive avec peigne et misère, pour citer Fred Pellerin. Voici huit séries télévisées à rattraper pendant les vacances, avant que le tourbillon de janvier ne nous souffle son souffle glacial au visage.

La meilleure volonté (pas celle de Denys Arcand)






Après sa mort, un patriarche riche et sadique, Paul-Émile de Léry (Bruno Marcil), joue un dernier tour ultracruel à ses descendants. Pour obtenir leur part de l’héritage colossal de 84 millions, les quatre enfants, dont deux frères homosexuels (Éric Bruneau et Jean-Simon Leduc), convergent vers la demeure familiale (celle de Céline Dion !) pour concourir à des épreuves psychologiques et physiques. qui va révéler le pire d’eux-mêmes, ainsi que plusieurs secrets bien enfouis. Si vous aimez les histoires tordues de manipulation mentale et de toxicomanie dévastatrice, En mémoire vous enterrera dans un cauchemar délicieusement captivant.

En mémoiresur Crave et sur Noovo à partir du 8 janvier

Le petit renne au drapeau rouge






Il s’agit de la série Netflix la plus originale et la plus troublante de 2024, basée sur une histoire vraie terrifiante. Pour payer son loyer, un comédien débutant, mais qui doit battre (Richard Gadd), sert des bières dans un pub, où il rencontre une admiratrice (Jessica Gunning) qui se révèle être une psychopathe complète, couplée à une mythomane aguerrie. Les sept épisodes de Bébé renne (Mon petit renneen version française) explorent l’obsession malsaine et la soif de reconnaissance des deux protagonistes, qui s’entraînent vers les profondeurs. À partir du quatrième épisode, l’histoire change et approfondit les traumatismes du personnage principal, qui expliquent pourquoi il se nourrit autant de l’attention malsaine d’une femme à la santé mentale fragile. On a vraiment craqué pour ce thriller psychologique sombre, qui redéfinit les contours du harcèlement.

Bébé rennesur Netflix

Jamais sans mon fils






Sobre et enfin séparée de son partenaire toxique (Guillaume Laurin), la toxicomane Corinne (Pascale Renaud-Hébert) renoue avec sa mère Maggie (Guylaine Tremblay), serveuse de restaurant qui a elle aussi combattu des démons violents. L’intense Corinne croit pouvoir retrouver la garde de son garçon Zack (Jérôme Hébert), 4 ans, que sa mère Maggie élève depuis sa naissance. Mais Maggie ne croit plus aux belles promesses de sa fille Corinne et refuse de se séparer de son petit-fils. Ce drame social, décliné en six épisodes, parle de pauvreté et de classes sociales sans sombrer dans la misère. C’est vraiment une histoire poignante, bien écrite et bien jouée.

veille sur moisur Tou.tv Extra et à - à partir du 7 janvier

Un rabbin sérieux cherche un fidèle compagnon






Une comédie romantique pas ringarde pour adultes cultivés et bien élevés ? Voici Personne ne veut ça (Problème de coupleen français), qui raconte l’histoire d’amour improbable, mais 100% mignonne, entre un rabbin (Adam Brody) et la co-animatrice agnostique d’un podcast sexuel (Kristen Bell). Les dialogues rapides sont pleins de lignes vives, comiques et acérées. Les personnages vivent dans des maisons bohème-chic de l’Est de Los Angeles. Et les dix épisodes sauront convaincre les plus grincheux que l’amour existe toujours, même lorsque la religion se glisse sous les couvertures.

Personne ne veut çasur Netflix

Rencontres Paranormales (sans Chantal Lacroix)






À l’été 2009, un garçon de 8 ans a disparu près d’un camping et un crop circle est apparu à quelques mètres de l’endroit où l’enfant a disparu. Quinze ans plus tard, sa famille de Repentigny digère encore mal son départ inexpliqué. Convaincu que des extraterrestres ont kidnappé son petit frère, Marc (Antoine Pilon) consacre sa vie ennuyeuse à l’ufologie, tandis que sa mère Micheline (Maude Guérin) garde intacte la chambre de son jeune frère disparu, au cas où les hommes gris le ramèneraient sur Terre. . Au-delà des ovnis, Entreprise distincte concentre sa loupe sur la fragilité d’un clan à la dérive, qui s’accroche au passé plutôt que de se projeter dans le futur. À la fois résistant et beau à regarder.

Entreprise distinctesur ill+

Thriller polaire hypnotisant






C’est le thriller hivernal parfait. Un thriller polaire qui nous téléporte au nord de l’Alaska, près du cercle polaire arctique, où une équipe de huit scientifiques disparaît en pleine nuit, laissant quelques traces. Le chef de la police locale (Jodie Foster) va ouvrir l’enquête avec un collègue indigène (Kali Reis) alors que la nuit polaire enveloppe le village minier d’Ennis et que le soleil ne reviendra pas avant un mois. Pas besoin d’avoir vu les trois chapitres précédents de Vrai détective pour se lancer dans cette série policière tachetée de phénomènes surnaturels et de clins d’oeil aux films d’horreur de John Carpenter. Des frissons, dans tous les sens du terme.

True Detective : Pays de la nuitsur Crave

Où sont les (bons) hommes ?






Où se cachent des hommes aussi bons et attentionnés que ceux représentés dans la comédie dramatique ? Bellefleurle La vie, la vie les millennials ? Si l’on se fie aux dix demi-heures de la série, c’est à Sherbrooke que s’épanouit cette bande d’amis fin trentaine ou début quarantaine. Bellefleuril s’agit de Nicolas Bellefleur (Guillaume Laurin), un comédien qui peine à voir le fils de son ex-petite amie (Charlotte Aubin), qu’il considère comme le sien. Le cœur brisé, Nicolas Bellefleur se rend chez son frère (Maxime de Cotret) où il renoue avec sa bande de lycéens dont les membres traversent deuil, problèmes de paternité et adultère. Une comédie douce, réconfortante et chaleureuse, parfaite pour les soirées froides.

Bellefleursur Crave

Sayonaraseigneurs et geishas






Shogun me paraissait ringard, démodé et sans intérêt. Pourquoi retravailler ce classique de la littérature de James Clavell ? J’avais complètement tort. Ce somptueux récit du roman de 1975 est non seulement magnifique, mais diablement envoûtant. Nous sommes en 1600, dans un Japon féodal dirigé par cinq puissants seigneurs. En route vers la Chine, le bateau d’un explorateur anglais (Cosmo Jarvis) s’échoue sur la côte est du Pays du Soleil Levant, près d’Osaka. A travers le regard de ce voyageur étranger, le spectateur démêle un spaghetti d’intrigues politiques complexes et découvre une société hyper-codifiée, marquée par des rituels fascinants. Oui, le rythme est lent et l’histoire, racontée en japonais sous-titrée, demande une attention maximale. Mais une fois Shogun aspire à toi, c’est impossible à dire Sayonara à cette saga avant la fin.

Shogunsud Disney+

 
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