Favoris de Matignon, le patron du Modem ne bénéficierait pas de l’accord proposé par les socialistes pour stabiliser un gouvernement, qui ne s’appliquerait qu’à une personnalité de gauche.
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Mardi 10 décembre à l’Elysée, les partis de gauche ont une nouvelle fois proposé leur « accord de non-censure » pour débloquer la situation politique : en échange de l’engagement du futur Premier ministre de ne pas recourir au 49.3 (et donc de se forcer à rechercher des majorités ou à accepter d’être mis en minorité à l’Assemblée), les oppositions promettraient de ne pas pour le faire tomber. Précision capitale d’un cadre PS ce mercredi de Libé : cette proposition ne s’applique que dans le cas où une personne de gauche serait nommée à Matignon, ce que le PFN a encore réclamé lors de la réunion de l’Élysée.
“Nous discutons seulement de cette hypothèse”confirme notre Source. Cela allait peut-être de soi, mais il vaut mieux le dire. Parce que certains à gauche ont demandé des éclaircissements, l’Insoumis Eric Coquerel estimant qu’appliquer cet accord à un « PM » d’un autre camp reviendrait à « renoncez à bloquer une politique minoritaire dans le pays, bref soyez des opposants neutralisés ». Un point utile aussi car François Bayrou, qui semble favori à Matignon et très satisfait de la teneur des discussions au Château, a peut-être compris que cet accord pouvait le concerner. Cependant, ce n’est pas le cas, précise notre cadre rose. Même si Bayrou se prive du 49,3, cela ne lui garantirait pas la non-censure.
Sur BFMTV ce mercredi, le patron du PS, Olivier Faure, a également répété que les Palois “ne peut pas” être le prochain chef du gouvernement. Quant à LFI, ils préviennent et répètent que le patron du Modem serait visé par une motion de censure dès sa nomination, comme toute autre personne extérieure au NFP.
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