Philippe Bouvard nous quitte à 95 ans : « Au revoir et merci »

Par Mamy Yves Ratsimbazafy – Publié le 06 décembre 2024 à 10h58 – Modifié le
06 décembre 2024 à 10h58

Philippe Bouvard a annoncé sa retraite ce vendredi. A l’occasion de son 95ème anniversaire, l’animateur a en effet confié à la radio les raisons de cette décision. Il en profite également pour évoquer des problèmes de santé qui l’obligent à ralentir le rythme.

« 95 ans est un âge canonique. D’autant plus que je vieillis un peu, je ne dis pas ‘j’ai 95 ans’, je dis ‘je viens d’entrer dans ma 96ème année’. » Philippe Bouvard a d’abord plaisanté avec son humour légendaire en évoquant sa retraite. Si la décision de se retirer s’est imposée progressivement, c’est avec une certaine émotion que l’animateur quitte les ondes de RTL : « J’ai pris la décision, mais petit à petit, de me retirer, de dire au revoir ou de dire adieu. Mais de toute façon, c’était déjà fait. Simplement, peut-être que dans les grands moments où l’on parle des événements que j’ai vécus et parfois auxquels j’ai participé, on entendra un filet de ce qui reste de ma voix. Mais c’est fini. Au revoir et merci ».

Des problèmes de santé qui ont contraint Philippe Bouvard à ralentir

Au-delà de l’âge, des problèmes de santé ont poussé Philippe Bouvard à mettre un terme à sa carrière : « Attendez, avoir 95 ans permet quand même de prendre sa retraite l’esprit tranquille ! J’y vais comme on peut y aller quand on vient d’atteindre ses 96 ans. C’est beaucoup. Cela n’est pas sans problèmes et ce ne sont pas des problèmes que l’on peut croire résolus. « . C’est par ces mots que le célèbre animateur a évoqué la perte de la vue survenue il y a cinq ans : « J’étais un jour au casino de Monaco. Je ne sais pas si vous connaissez le Grand Casino et la salle principale. Elles sont dominées par un grand lustre qui était allumé, comme disent les Italiens, « a giorno », et soudain tout est devenu noir.».

Santé dégradante

À cette difficulté s’ajoutait une détérioration de l’audition. ” Cela ne fonctionne pas sans handicap et sans que les gens vous voient et vous entendent différemment. Je n’entends pas toujours. Et je ne comprends pas à chaque fois. Non, j’essaie toujours à chaque fois de me glisser dans la peau de celui qui parle. Et maintenant… en enfonçant un peu l’oreille dans la peau de l’auditeur».