En septembre 2022, Alexandra Pizzagali entre au Télématin. A l’époque, elle avait carte blanche pour proposer une pièce humoristique.
Malheureusement, ce qui avait commencé comme un essai s’est rapidement transformé en fiasco.
Après des problèmes techniques liés au prompteur, la jeune femme a choisi de se lancer dans un portrait du « connard de la semaine », en sélectionnant Mohamed Lahouaiej-Bouhlelle terroriste responsable de l’attentat de Nice en 2016, qui a fait 86 victimes.
France Télévisions is outraged
Ce choix, jugé inapproprié, et le ton de son texte un peu trop »limite», a amené la chaîne à interrompre en urgence la chronique, diffusant une page de publicité pour couper court à l’irrévérence.
Face à la polémique, France Télévisions a alors réagi en publiant un communiqué pour calmer le jeu et mettre un terme à la polémique : «La direction de France Télévisions et les équipes de “Télématin» regretter qu’une chronique humoristique ait, à juste titre, offensé de nombreux téléspectateurs. Nous nous excusons et exprimons notre solidarité avec les victimes de l’attentat de Nice et leurs proches« .
Thomas Sotto et Julia Vignali, co-animateurs au moment de la chronique, se sont également excusés en direct avant d’annoncer l’éviction d’Alexandra Pizzagali.
A dark period after Télématin
Plus de deux ans après cette épreuve traumatisante, l’humoriste a peu à peu repris des forces. Selon Le Parisien“dans le métier, elle peut encore compter sur un soutien fidèle« .
Toutefois, avant de retrouver un semblant de stabilité, la jeune femme a traversé une période particulièrement sombre. Entre crises d’angoisse, arrêt de travail et insultes, elle a été confrontée à de tels tourments qu’elle a envisagé de prendre une décision radicale pour échapper à son calvaire.
“Je n’ai vu aucune perspective heureuse en une semaine, un an, dix ans. Je me dis : Eurêka, je l’ai trouvé. Comme je crois en la réincarnation, je mettrai fin à cette vie et passerai à la suivante.“, a-t-elle confié dans les colonnes de nos confrères.
Finalement, ce sont ses proches qui l’ont soutenue et aidée à se remettre sur les rails. “Leur douleur potentielle m’a sauvé», a-t-elle expliqué. “Les gens qui passent à l’acte, ce n’est pas qu’ils n’ont pas d’empathie, c’est juste qu’ils sont allés un peu plus loin en termes de souffrance.« . Un témoignage émouvant.
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