Tout au long de son aventure dans Koh-Lanta, la tribu mauditeSophia a bien mené son bateau. Elle n’a jamais été ciblée pour obtenir des conseils et savait utiliser des stratégies lorsque cela était nécessaire. Mais malheureusement, tout s’est arrêté pour elle lors du dernier épisode diffusé mardi 19 novembre dernier sur TF1. C’est à l’issue d’une épreuve éliminatoire que la belle brune a été contrainte de quitter le jeu. Personnes puresl’aventurière séparée du père de sa fille revient sur son départ, mais pas seulement.
Quand Denis Brogniart a annoncé que le dernier serait éliminé, qu’avez-vous ressenti ?
Un mélange de beaucoup d’émotions et surtout beaucoup de stress. Les événements où les enjeux sont très élevés comme celui-ci sont les pires pour moi mentalement. Je savais que je ne partais pas dans de bonnes conditions : j’ai été immédiatement négatif. En plus, je pense que c’est ce qui m’a fait perdre. Je ne me suis pas dit que j’allais gagner. Je ne savais pas comment gérer mon stress, je me mettais trop de pression. Comme la plupart des épreuves où je savais qu’on m’attendait au tournant car je suis très sportif et j’ai un profil incroyable. Alors je me suis mis une pression incroyable à chaque fois et puis je me suis mis en colère. Ce sont des épreuves souvent assez courtes, où il faut tout donner tout de suite. On n’a pas le temps de réfléchir, il faut envoyer et normalement il n’y a pas de place pour la pression mais là je n’ai pas su la gérer.
Qu’est-ce qui vous est passé par la tête lorsque vous avez été éliminé ?
C’était assez paradoxal. Il y avait un côté de moi qui était triste parce que j’avais perdu près de la finale. Mais en même temps, il y a aussi un soulagement car l’aventure est très, très difficile. Je ne vais pas vous mentir, quand je réalise que je suis éliminé, je me dis que je vais enfin pouvoir revenir à la vraie vie. L’espace d’une fraction de seconde, je me suis dit que j’allais pouvoir sortir de cet enfer. Parce que, pour moi, ces derniers jours ont été un véritable enfer mentalement et physiquement. J’étais à bout de forces. Et mentalement, je suis tombé en panne plus d’une fois. Et puis quand j’ai vu que les ex-jaunes allaient potentiellement aller en finale, ça m’a rassuré. Pour ma part, j’ai tout donné.
Vous avez fondu en larmes, indiquant que vous n’êtes pas satisfait du fait que vous n’avez pas joué dans le jeu… Qu’avez-vous ressenti ?
Je me suis mis la pression dès le début dans les épreuves car physiquement, je pouvais en impressionner plus d’un. Sauf que je me suis retrouvé face à des défis auxquels je ne m’étais pas préparé. J’étais plutôt adepte des sports d’endurance où il fallait tenir sur le long terme. Dans Koh-Lanta, on était plutôt sur des jeux d’adresse où il faut tout donner d’emblée. Si c’était à refaire je me mettrais beaucoup moins de pression et je me préparerais mieux, j’analyserais mieux les tests.
Votre camarade Charlotte semble attristée par votre départ, quelle est votre relation ?
Dès le départ, dans le bateau, nous étions déjà côte à côte. Puis, tout au long de l’aventure, nous sommes restés très proches. Charlotte était la seule personne en qui j’avais entièrement confiance. Je me souviens d’une discussion où nous nous étions promis de ne jamais rien nous promettre. Et finalement, nous avons toujours été fidèles l’un à l’autre, toujours hétérosexuels. Je suis fier de son parcours. Sur la première partie de l’aventure, elle était un peu comme moi, ne pouvant pas performer aux épreuves. Puis elle s’est révélée, elle a eu ce déclic que je n’avais pas. Je suis heureux par procuration : même si je ne joue pas, ça me soulage de la voir le faire.
Plus tôt dans la partie, vous avez inversé la tendance en éliminant Frédéric, le capitaine jaune. Comment vous est venue cette idée ?
Cela fait un moment que j’en veux à Frédéric, depuis qu’il s’est retourné et a rompu la première alliance que nous avions eue à cinq avec Jacques, Charlotte et Lola. Il s’est retourné sans nous prévenir, Charlotte et moi, et il a choisi d’éliminer Lola. Je ne lui ai jamais pardonné et je me suis toujours méfié de lui. J’avais l’impression qu’il avait créé une autre alliance avec les garçons. Avant la réunification, nous ne pouvions rien faire puisque nous étions minoritaires avec Charlotte. Mais on a gardé cette rancoeur, on attendait juste le bon moment. D’ailleurs aux ambassadeurs, j’aurais pu mettre son nom, on me voit hésiter. Mais j’ai préféré sauver mon équipe jaune. En tir à l’arc, j’ai trouvé que c’était le meilleur moment : je savais que les ex-rouges n’étaient pas contre l’idée d’éliminer Frédéric. D’autant plus qu’il avait voté contre Ugo au conseil et que ce dernier était quelque peu en colère contre lui. C’était le moment idéal et je pense qu’on l’a très très bien joué avec Charlotte.
A ce stade de l’aventure, vous sembliez mis à l’écart, comment l’expliquez-vous ?
C’était absolument le cas. On entend aussi Frédéric dire que Charlotte et moi sommes les dernières roues du carrosse. Personne ne nous l’a jamais dit clairement mais nous en avions un bon pressentiment. Charlotte était toujours le vote de secours, au cas où il y aurait égalité. On sentait qu’il y avait les garçons d’un côté, puis Charlotte et moi en options. Si nous n’avions pas éliminé Frédéric, je suis sûr que nous ne serions pas arrivés aussi loin dans le match.
Depuis, vous votez à nouveau avec les ex-jaunes, comment l’expliquez-vous ?
Moi, j’étais surtout en colère contre Frédéric parce que c’était lui qui avait changé d’avis. Je n’avais rien contre les autres ex-jaunes. Je pense qu’à un moment on s’est dit qu’on arrêtait les alliances et contre-alliances et qu’il fallait avancer ensemble. On se faisait tous confiance, on s’entendait tous très bien, il n’y avait pas d’animosité. Et puis, si nous nous étions ralliés aux ex-rouges, nous aurions aussi été les dernières roues du carrosse. Alors que là on se retrouvait à égalité avec les ex-jaunes.
Qu’avez-vous à dire à ceux qui vous traitent de « simpliste » ?
Il faut vraiment se méfier des apparences, parfois trompeuses. Je suis consciente de l’image de fille un peu simpliste que je peux projeter. Mais la grande leçon, c’est que j’ai été stratégique plus d’une fois et que j’ai eu le contrôle des éliminations plus d’une fois. A chaque conseil après la réunification j’étais content de la personne qui partait. Je pense avoir prouvé que je ne suis pas cette fille simpliste. Dans l’aventure, je n’ai eu aucune voix contre moi et j’ai su diriger mon bateau.
Qui voulez-vous voir gagner à ce stade du jeu ?
Je vais être cash, j’aimerais qu’un des ex-jaunes gagne. Et si ça pouvait être Charlotte, je serais la plus heureuse. C’est mon partenaire depuis le début. Elle le mérite amplement, il suffit de voir son parcours tout au long de l’aventure.
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