Mercredi 2 octobre, à 21h05, France 2 propose un nouveau téléfilm intitulé Un père idéal. Directed by actress-filmmaker Hélène Filières (heroine of Mafia, sur Canal+), avec lequel Laurent Gerra avait déjà tiré Un aveu aux côtés de Catherine Frot, il a permis à l’imitateur préféré des Français (vu l’année dernière dans La mort au sommet), et son grand ami Eddy Mitchellêtre partenaires à l’écran pour la première fois.
Un père idéal : de quoi parle ce téléfilm avec Laurent Gerra et Eddy Mitchell, diffusé le 2 octobre sur France 2 ?
Tout sourire, Christelle et son amie Karine se sont maquillées avant de se rendre à une soirée. La seconde craint la réaction de son père, Michel (Laurent Gerra), gérant du bar-restaurant Le renard ritquand elle négociera l’autorisation de revenir après minuit. Depuis le décès de sa mère, la relation entre eux est étroite. Au même moment, Jeff (Eddy Mitchell), curé de ce petit village de Normandie et meilleur ami du tenancier du bistrot, s’affaire au-dessus du baby-foot, avant d’immortaliser en photos les deux adolescentes dans leurs tenues qu’il trouve un brin provocatrices. . La soirée se poursuit au son des chansons et des tintements de verres. Quelques heures plus tard, Michel est réveillé par le bruit de quelqu’un qui frappe à la porte de son établissement. C’est sa fille, visiblement en détresse. Il a à peine le temps de descendre ouvrir la porte que son enfant s’effondre sur le seuil…
Un père idéal : que vaut ce téléfilm avec Laurent Gerra et Eddy Mitchell, diffusé le 2 octobre sur France 2 ?
Dès les premières images, les partis pris de la réalisatrice Hélène Filières insufflent un charme particulier à ce thriller entre fable et western contemporain. De son travail sur la lumière, sur la musique un peu nostalgique, ainsi que sur la lenteur de ses plans, émane une sensation de temps suspendu, pour mieux accompagner l’inévitable qui se dessine dans ce drame. Au cœur d’un casting solide et sans ostentation, le duo Eddy Mitchell-Laurent Gerra, écrasé par le doute et la rumeur, joue habilement avec leurs silences, laissant l’image exprimer la douloureuse confusion des sentiments. Si le premier porte la soutane avec le même naturel qu’il enfile un perfecto, le second propose une composition au minimalisme inquiétant. Un téléfilm résolument ambitieux, qui prend le risque de bousculer les conventions bourdonnantes du genre, au profit de la vision d’un réalisateur.
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