Vendeuse de charcuterie sur les marchés, Karine Devilliers, originaire de Saint-André, a été sélectionnée avec une centaine pour les auditions à l’aveugle de The Voice, sur TF1 ce samedi 24 février. Déjà très suivie sur les réseaux sociaux, elle se produira une chanson médiocre de Juliette, son artiste préférée. Portrait d’un « artiste » sans prétention.
« Bien sûr, je me demandais si j’avais dépassé l’âge pour postuler à The Voice ? A 48 ans, et même si le chant fait partie de mon ADN depuis aussi longtemps que je me souvienne, j’avais peur de ne pas être à ma place, je ne me sentais pas à la hauteur.
Et puis contree sentiment d’imposture a été balayé par le soutien indéfectible de mes proches, de ma coach vocale Lisa Palma qui m’a pris sous son aile dans son école de Soler, et de ma communauté en ligne qui me suit fidèlement depuis mon premier pas en la chanson », confie Karine Devilliers, basée à Saint-André, vendeuse sur les marchés pour le compte de son patron, éleveur de porcs fermiers à Palau-del-Vidre.
Pour la chanteuse, il va certainement se passer quelque chose, quoi qu’il arrive, ce samedi 24 février dans l’émission culte de TF1, The Voice, à l’issue de son audition à l’aveugle. Pour rappel, le Catalan, originaire des Yvelines en région parisienne, a été sélectionné pour ces auditions avec une centaine d’autres artistes débutants. Karine avoue : « L’équipe et les musiciens sont fantastiques et j’ai trouvé une grande solidarité entre les candidats. Personnellement, je serais bien sûr aux anges si toutes les chaises se retournaient après ma prestation. J’ai quand même une légère préférence pour Zazie dont j’apprécie à la fois la femme forte qu’elle incarne, et l’artiste qui m’émeut beaucoup ».
Autodérision, naturel, humilité…
Karine, gagnante du 26e finale du Crochet Radio Festival avec son interprétation très remarquée du « Garçon manqué » de Juliette, c’est d’abord cette voix un peu rauque, grave, particulière. C’est aussi une personnalité sur laquelle nous avons l’impression de tirer un peu profit.avec moi, c’est à prendre ou à laisser ». Et puis Karine, c’est beaucoup d’autodérision, de naturel, d’humilité. Une interprète qui s’approprie les chansons qu’elle reprend. Confiant « Mon objectif n’est pas d’imiter nos plus grands artistes du répertoire français comme Brel, Barbara et tant d’autres, ce serait d’une indicible prétention. J’essaie juste, modestement, de rendre hommage à leurs magnifiques textes, aux mots qui ont du sens et qui parlent au cœur, à l’âme, aux tripes. Elle évoque également Camille et Zaho de Sagazan : « Je trouve qtu’Ils se démarquent parmi la nouvelle génération.
Finalement, mais on l’aura compris, au sommet de son panthéon de références artistiques, celle avec qui Karine a découvert le plus d’affinités et quelques traits de caractère communs ainsi que des similitudes vocales, est Juliette. “J’ai eu l’honneur et la chance de la rencontrer lors d’une de ses tournées. Nous avons simplement échangé quelques mots après ses balances, sur son écriture, sa façon de travailler et elle m’a donné de précieux conseils. Concluant de manière sibylline, « Samedi soir, dans The Voice, je chanterai à nouveau une de ses chansons dont le choix m’a semblé évident. J’espère que les entraîneurs et le public seront également d’accord.
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