l’érotisme mou de « Babygirl » comparé à l’émotion de « Je suis toujours là »

l’érotisme mou de « Babygirl » comparé à l’émotion de « Je suis toujours là »
l’érotisme mou de « Babygirl » comparé à l’émotion de « Je suis toujours là »

Les fantasmes de Nicole Kidman démarrent sous les meilleurs auspices au cinéma, mais risquent de s’effondrer comme une explosion. On mise davantage sur le bon parcours du dernier Walter Salles. Et sur l’humour des comédies françaises bien lancées.

Harris Dickinson, l’autre atout beauté du film « Babygirl », de la réalisatrice néerlandaise Halina Reijn. Photo A24 – Films 2h du matin

Bertrand Lott

Publié le 21 janvier 2025 à 11h07

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Fort de 109 000 spectateurs perturbés dans 320 cinémas, Petite fille réalise le meilleur départ de la semaine et prend la cinquième place du classement national et la première à Paris. S’il dépasse largement, au même stade, le récent Emmanuelle d’Audrey Diwan (36 000 entrées), ce thriller érotique, porté par Nicole Kidman et le jeune Harris Dickinson, ne casse pas la baraque pour autant. De plus, les retours mitigés du public ne présagent rien de bon pour une longue carrière. C’est finalement beaucoup plus convaincant pour je suis toujours là, qui a ému 74 000 cinéphiles en cinq jours dans 180 salles. S’il ne s’agit là que du quatrième meilleur score de son réalisateur brésilien Walter Salles (derrière Eau sombre, Sur la route et Carnets de voyage), le bouche à oreille promet un bel avenir à cette histoire de famille sous la dictature militaire.

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Petit rugissement, par contre, pour Homme-loup, qui n’a fait peur qu’à 68 000 followers malgré 345 écrans. On est très loin de la partition initiale de la précédente production horrifique de Leigh Whannell, L’homme invisible (295 000 entrées en 2020, juste avant la pandémie). On retrouve ensuite les débuts du thriller de Fabrice Du Welz inspiré de l’affaire Dutroux, Le dossier Maldoror (35 000 entrées dans 199 salles), le chef-d’œuvre d’animation d’Adam Elliot Mémoires d’un escargot (26 000 entrées dans 148 salles), l’adaptation littéraire réalisée par Laurent Lafitte Le quatrième mur (26 000 entrées dans 172 salles), le drame avec Cécile de Pour l’amour (13 000 entrées dans 155 salles) et l’essai cinéphile d’Arnaud Desplechin, Spectateurs! (12 000 entrées dans 93 salles).

Le trio de tête reste occupé par Mufasa : Le Roi lion, qui vient de dépasser les 4 millions de billets vendus, devant Un ours dans le Jura, qui franchit les 900 000 entrées et poursuit avec succès sa marche en avant, et Sonique 3, qui devient le meilleur score de la franchise en dépassant le deuxième opus (2,23 millions d’entrées). Enfin, les triomphes deUne fanfare et de Vingt dieux ne s’essoufflent toujours pas, le premier ayant désormais dépassé le total incroyable de 2,1 millions de spectateurs, tandis que le second vient de franchir la barre des 800 000.

 
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