Ce mardi 14 janvier, le Premier ministre François Bayrou prononcera son discours de politique générale devant les députés de l’Assemblée nationale. “Tout le monde se demande, là, comme ça, allongé là, mais que va-t-il dire ?”, s’interroge Philippe Caverivière dans sa chronique quotidienne.
« Je serais plus prudent », ajoute-t-il, « je dirais : est-ce qu’il va juste dire quelque chose ? Je ne sais pas. Il y a une sorte de fascination morbide avant ce discours. Comme lorsque ton vilain ami au club a repéré la bombe sur la piste de danse et t’a dit, ivre : “Regarde !” J’attaque, je me sens bien”. Et toi, tu es là, tu es au bar : ‘Donne-moi deux mojitos, cet idiot s’en va'”.
« Les discours politiques de François Bayrou, poursuit-il, je vous le dis très sincèrement, sont comme Seigneur des Anneaux, 2001 Une odyssée de l’espace ou Le Parrain : Je n’ai jamais vu la fin parce que je dormais. Alors dans ce discours, il faudra ménager le PS, rassurer le LR, ne pas froisser sa majorité et câliner le RN. Bref, ce discours, c’est un peu un gangbang, mais avec seulement des jaloux. Il y aurait une mauvaise ambiance.
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