un homme jugé pour viol après condamnation en appel – Angers Info

un homme jugé pour viol après condamnation en appel – Angers Info
un homme jugé pour viol après condamnation en appel – Angers Info
Image d’illustration

Ce lundi 13 janvier 2025, la cour d’assises de l’Orne ouvre le procès en appel de Jean-Noël Dagnicourt, un homme de 62 ans accusé d’avoir violé une jeune femme à Caen, en octobre 2020. Lors d’un premier jugement en octobre 2023 devant Par la cour d’assises du Calvados, il a été condamné à dix-huit ans de réclusion criminelle, assortis d’une période de sûreté de douze ans. Le procureur général, qui avait requis la prison à vie, a fait appel de cette décision.

Les faits : un attentat en octobre 2020
Selon Ouest-, l’affaire remonte au 24 octobre 2020. Manoë, alors âgée de 22 ans, a contacté le commissariat de Caen pour signaler un viol dans une chambre d’hôtel du quartier Saint-Jean. Sur place, la police a découvert Jean-Noël Dagnicourt, un homme déjà connu pour des délits graves : il a passé près de trente ans en prison après des condamnations pour meurtre et viol.

Manoë et Jean-Noël Dagnicourt s’étaient rencontrés quelques mois plus tôt à l’Établissement public de santé mentale (EPSM) de Caen. Elle y a été soignée pour dysphorie de genre. « Manoë était un garçon à la naissance, raconte sa mère. De son côté, Jean-Noël Dagnicourt y a été soigné pour son addiction à l’alcool.

Selon le témoignage de la jeune femme, elle le considérait comme « un gentil papy ». Mais ce jour-là, tout a changé. Après avoir consommé une grande quantité de whisky, l’homme aurait commis des actes de pénétration anale et de sodomie sous la contrainte.

Un appel interjeté par l’avocat général
Lors du premier procès, Sophie Paillocher, avocate générale, avait souligné la dangerosité des accusés, estimant que seule la réclusion à perpétuité avec une période de sûreté de 22 ans pouvait prévenir toute récidive. Elle avait qualifié d’insuffisante la peine initiale de dix-huit ans de réclusion criminelle et avait immédiatement fait appel de ce verdict.

Le procès en appel : deux jours pour décider du sort des accusés
Ce nouveau procès, qui s’est ouvert devant la cour d’assises de l’Orne, mobilise neuf jurés – cinq hommes et quatre femmes – chargés de statuer sur le sort de Jean-Noël Dagnicourt. Les débats devraient durer deux jours, avec un verdict attendu mardi 14 janvier en fin de journée.

 
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