Fromages, cosmétiques, arts de la table… le coffret des produits du monastère

Fromages, cosmétiques, arts de la table… le coffret des produits du monastère
Fromages, cosmétiques, arts de la table… le coffret des produits du monastère

A l’heure où les dons se font de plus en plus rares, les abbayes et monastères retroussent leurs manches pour soutenir leurs communautés.

Les sœurs, trois fois plus nombreuses que les moines, font preuve d’une imagination particulière.

Produits innovants, stratégie marketing, vente en ligne, réseaux sociaux : ces petites entreprises ont réussi à tirer leur épingle du jeu.

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Rapports de découverte

Leurs petites entreprises ne connaissent pas la crise. Et certainement pas à l’approche des vacances ! Plus de 200 abbayes ou monastères complètent leurs revenus en fabriquant des produits, des couettes en plumes aux fromages en passant par la vaisselle.

Un métier qui rythme les journées et nous fait parfois faire un saut dans l’ère du numérique. A Boulaur, dans le Gers, sœur Anne est par exemple la community manager de son abbaye. Entre deux prières, elle fait la promotion des produits du monastère sur les réseaux sociaux. « Si la modernité nous apporte des choses bonnes et positives, pourquoi ne pas les accueillir ?dit ce cistercien de 43 ans. Cette année, la communauté accueille sept novices, l’occasion de voir les choses encore plus grand en construisant une exploitation agricole ultramoderne qui quadruplera la production de pâtés, fromages et confitures. A un détail près, il faudra trouver cinq millions d’euros pour financer le projet.

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De la poterie aux cosmétiques

De tels petits commerces se sont multipliés en ces dernières années, à l’image du monastère des Petites Sœurs de Bethléem, l’un des plus fermés de France où Fidemaria vient d’entrer, au cœur des Alpes. A 34 ans, cette ancienne infirmière a fait un choix radical : se retirer du monde pour vivre en ermite, dans un petit chalet face au Mont-Blanc. “Je passe d’un monde où tout va très vite, avec beaucoup de bruit, à un silence intense qu’il a fallu apprivoiser”explique-t-elle aux équipes des Grands Reportages dans la vidéo en tête de cet article. Seul lieu où la novice peut s’exprimer : l’atelier de poterie, où les sœurs confectionnent des plats en grès. Débutante, Fidemaria a tout à apprendre de cet artisanat peu vendu dans la petite boutique du monastère. Pour augmenter ses revenus, sa communauté s’apprête à vivre une révolution en créant son premier site de vente en ligne.

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Plus étonnant encore, certaines communautés sont déjà à l’avant-garde du commerce depuis plus de sept décennies. Les bénédictines de l’abbaye de Chantelle, en Auvergne, sont en train de réfléchir à la manière de relancer les ventes de leurs cosmétiques, spécialité surprenante du lieu depuis 70 ans. « La fabrication de produits de soins n’est pas contradictoire avec la vie monastique. Prendre soin de ce don qu’est notre corps, c’est ce que le Seigneur nous demande ! explique une religieuse dans la vidéo en tête de l’article.


SJ | Reportage TF1 : Céline Destève, Charles Maumy

 
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