Étiez-vous stressé avant de monter sur scène ce soir ?
Léa : Non, honnêtement, je ne suis pas quelqu’un de très stressé quand j’arrive sur scène. Je pratique une discipline qui demande de se détendre et d’être dans un état vraiment cool. Et puis, si tu contractes ton corps, tu as mal, donc j’étais vraiment détendu. Quand je suis sur scène, je suis juste heureux d’être là et de partager ce pour quoi j’ai fait le choix assez fort pour tout mettre en place.
Vous avez été félicité par le jury suite à votre prestation. Est-ce une sorte de reconnaissance pour vous ?
C’est sûr ! On ne va pas se mentir, ça fait toujours plaisir quand on a des retours comme ça, notamment de la part des artistes. C’était donc un bon et beau moment, un bel échange. Ce que j’aime c’est comprendre les gens, les observer et comprendre leur parcours et entendre les compliments des jurés c’était agréable car j’avais l’impression qu’ils mettaient des mots sur ce que j’avais réussi à réaliser. envoyer comme émotions.
Pensiez-vous aller aussi loin dans l’aventure ?
Je me suis complètement laissé aller. Je me suis dit, je donne ce que j’ai à donner et on verra, donc j’ai même été surpris (rires). A l’époque, j’ai dépolarisé cette situation, c’est-à-dire que j’ai pesé le pour et le contre de ce qui pourrait m’amener à rentrer chez moi. Étant donné que mes performances demandent beaucoup d’organisation, notamment avec des codes précis, le fait que je dois trouver des redoubleurs, etc., je me suis dit : ‘Si je ne passe pas, ce sera une bonne chose de pouvoir rentrer chez moi et me concentrer sur d’autres projets ». Quand j’ai entendu mon nom pour la première fois, j’étais content et je me suis dit que tout bien considéré, ça allait être un beau challenge. L’avantage c’est que depuis le début de ma participation je sais déjà ce que je veux faire donc je suis déjà en train de visualiser.
Alors vous êtes déjà prêt pour la suite ?
Oui et non (rires), parce qu’il y a encore des choses qui s’écrivent, alors il faut les mettre dans le corps et voir vraiment ce que ça donne. J’ai inventé un nouvel appareil de suspension de cheveux. J’ai encore relevé de nouveaux défis pour vraiment renouveler quelque chose et montrer d’autres couleurs de cette discipline. Et à chaque fois, l’idée est vraiment de surprendre le public, de raconter de nouvelles histoires et de l’envoyer dans de nouveaux mondes.
Quel message souhaiteriez-vous faire passer aux téléspectateurs ?
Je pense que c’est une bonne illustration d’une personne tout à fait normale, comme tout le monde, qui vient de faire des rêves un peu extraordinaires et qui essaie de les réaliser avec un peu de naïveté. Je me sens aligné maintenant parce que j’ai suivi mon petit doigt, et puis j’ai accepté d’être un peu « anormal » aussi (rires), et c’est vraiment sympa parce que je pense que mon chemin invite à réfléchir à ce qu’on veut vraiment faire à l’intérieur de soi.