Capture d’écran TF1+
Claire Romain, Camille Lou et Constance Labbé, ici dans le premier épisode de “Cat’s Eyes”.
SÉRIE TV – Dur, dur pour Tam, Alex et Sylia de ne pas glisser dans une flaque d’eau. Depuis l’arrivée sur TF1 des trois héroïnes de la série Yeux de chatdont deux nouveaux épisodes sont diffusés ce lundi soir, peut-être avez-vous – comme nous – remarqué un élément surprenant : la pluie omniprésente.
Eh oui, pas un épisode ne s’est écoulé jusqu’ici sans que cette foutue pluie ne tombe sur Paris de cette adaptation en « live action » du dessin animé culte japonais de Tsukasa Hōjō. Et quand ce n’est pas le cas, les cheveux mouillés d’une des sœurs ou les quelques gouttes sur une voiture ou le casque d’un scooter y font allusion.
Ne voyez pas cela comme une prise de liberté par rapport au manga. Les créateurs de la série n’y sont pour rien. ” Entre les négociations pour l’acquisition des droits, le tournage de nombreuses scènes de nuit, les délais serrés dus aux JO de Paris et les conditions climatiques difficiles avec l’hiver le plus pluvieux que la capitale ait connu depuis 30 ans, ce projet était une somme de défis à relever. », expliquent Mehdi Sabbar et Benjamin Dupont-Jubien, les deux producteurs de la série, dans les notes de production.
A l’origine, ils voulaient tourner au printemps pour éviter le froid et la pluie, comme ils l’ont expliqué à Allociné. Mais les préparatifs des Jeux Olympiques les ont obligés à terminer le tournage avant mars dernier. Et avec 222 millimètres de pluie tombés entre janvier et mars, le début de l’année a effectivement été très humide, presque autant qu’en 1995.
Tempêtes et crues de la Seine
« On a eu des crues dans la Seine, se souvient l’un des deux producteurs dans les colonnes de Figaro. Lorsque le niveau d’eau est trop élevé, les bateaux doivent rester à quai car ils ne peuvent pas passer sous les ponts. Nous avons eu une semaine complète de tournage en mouvement sans pouvoir filmer. Depuis plusieurs jours, tous les jours et toutes les nuits, nous avions les yeux rivés sur le site Vigicrues.gouv.fr. »
Nous avons dû nous adapter à l’inattendu. ” Alexandre Laurent a passé six mois à escalader et explorer la Tour Eiffel sous toutes les coutures. Le jour du tournage, la météo imprévisible a tout compliqué. Un peu de vent et de pluie au sol se transforment en bourrasques à 250 mètres de hauteur. » » raconte Mehdi Sabbar, toujours chez Allociné.
Pour les actrices, courir sur les toits de Paris n’était pas non plus sans risque. Constance Labbé, par exemple, a été marquée par ce moment » où on était suspendu dans le vide à la Monnaie de Paris avec Camille Lou, en pleine nuit sous la pluie et dans le froid ». c’est quoi ce bordel particulièrement fort en matière de dépassement de soi et d’entraide « . Mais au final, vous n’avez même pas besoin de parapluie.
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