DÉCRYPTION – Pris entre le mécontentement social et la menace d’une motion de censure à l’Assemblée, Michel Barnier a été contraint de faire des concessions sur plusieurs réformes critiquées du PLF et du PLFSS.
Michel Barnier sera-t-il encore Premier ministre début janvier 2025, alors que le budget sur lequel son gouvernement travaille depuis des mois doit entrer en vigueur ? Le scénario d’une motion de censure à l’Assemblée nationale a gagné en crédibilité ces derniers jours. Le Rassemblement national a suggéré qu’il pourrait ajouter ses voix à celles de la gauche si le 49,3 était utilisé pour forcer l’adoption du budget 2025. Face à cette menace, ainsi qu’au mécontentement généralisé et protéiforme de ces dernières semaines – des fonctionnaires aux cheminots, en passant par les agriculteurs, les collectivités, les entreprises, les biologistes et les pilotes de ligne –, le Premier ministre a été très contraint de lâcher du lest. Et il pourrait accepter d’autres gestes d’ici la fin de l’année. Autant d’obstacles dans les rouages de l’ambition affichée de 60 milliards d’euros d’économies pour réduire le déficit à 5 %.
Ce jeudi, le Savoyard était également à 106
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