Ancien graphiste chez Pixar et Disney, il est jugé depuis mardi devant la justice judiciaire de Paris pour avoir sponsorisé et visionné en direct sur internet des viols et agressions sexuelles sur mineures aux Philippines.
Ce graphiste français est jugé du mardi 29 octobre jusqu’à jeudi, devant la cour d’assises de Paris dans une affaire de « livestreaming ». Derrière cet anglicisme se cache un phénomène en pleine expansion depuis la pandémie de Covid : le fait de parrainer des viols d’enfants vus en direct à distance, depuis son ordinateur.
L’homme de 59 ans, connu pour ses collaborations avec Disney et Pixar, notamment sur les dessins animés Ratatouille, Les Indestructibles et Là-Haut, est accusé d’être à l’origine, depuis la France et les Etats-Unis, de centaines de viols d’individus. enfants aux Philippines. Cela aurait pu durer longtemps sans ces transferts d’argent suspects repérés en 2019 par Europol. 50 000 euros au total, ce qui représente, selon les enquêteurs, un millier de viols et agressions sexuelles payés 50 euros en moyenne. Abus commis sur des petites filles âgées de 3 à 15 ans, le plus souvent par leurs parents, à la demande de cet homme qui donnait des ordres derrière son ordinateur avant d’assister en direct aux attentats.
Devant la police, celui qui se définit comme « un véritable pédophile » reconnaît aussi avoir ordonné à plusieurs reprises des actes de torture sur de jeunes victimes. « Je suis allé à l’extrême, puis quand le dégoût m’est monté à la tête, j’ai éteint la caméra. J’avais l’impression, dit-il, que ça n’existait pas. Des attentats qui ont pourtant eu lieu et pour lesquels la loi permet de poursuivre ce graphiste comme complice, même s’il n’a jamais participé physiquement aux attentats. Il risque vingt ans de réclusion criminelle.
Présenté par : Caroline Roux, Axel de Tarlé
Maison de production : France Télévisions / Maximal Productions
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