Mickaël l’agriculteur breton raconte les coulisses du tournage

Mickaël l’agriculteur breton raconte les coulisses du tournage
Mickaël l’agriculteur breton raconte les coulisses du tournage

Par

Ronan Houssin

Publié le

20 octobre 2024 à 14h13

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Éleveur de vaches laitières au Côtes-d’Armor et domicilié dans le MorbihanMickaël Jégouic fait partie des agriculteurs du 19e saison de L’amour est dans le pré.

A 56 ans, le père de deux grands enfants, Aristide et Esmeralda, participe à l’émission diffusée sur M6 avec un seul objectif en tête : trouver l’amour. Rencontre avec un agriculteur qui a ses petites habitudes dans les commerces de Ploërmel.

Quelle place l’agriculture a-t-elle dans votre vie ?

J’ai repris une exploitation agricole à Illifaut, ma ville natale, en 1993. Je suis associé avec mon frère et nous avons aujourd’hui quatre salariés. S’occuper des affaires me prend beaucoup de temps et me laisse peu de temps pour sortir.

Dans l’émission, vous êtes présenté comme un « dandy ». L’image qui ressort du spectacle, c’est vous ?

Oui, j’aime être bien habillé. L’image que nous projetons est importante pour moi.

Vous avez été inscrit à L’Amour est dans le pré par vos enfants. Quelle a été votre réaction ?

Ils en avaient déjà parlé il y a deux ans, mais je ne pensais pas qu’ils franchiraient le pas un jour. Quand j’ai appris qu’ils avaient pris la décision de m’inscrire, cela a été une surprise.

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Je me suis dit : « Aujourd’hui, pourquoi ne pas tenter l’aventure. Je n’ai qu’une chose à gagner : trouver l’amour. »

Devenir veuf, cela marque votre vie.

Mickaël, candidat de L’amour est dans le pré

Est-ce que vous regardiez l’émission avant d’y participer ?

J’ai regardé les portraits, mais après, je n’ai plus suivi. Je n’ai pas été diligent.

Comment s’est passé le tournage du portrait avec Karine Le Marchand ? Était-ce votre première fois devant une caméra ?

La dernière fois que j’ai été devant une caméra, c’était à l’école. Lorsque j’ai reçu Karine Le Marchand dans ma ferme et chez moi, c’était beaucoup d’émotion. J’ai été très ému. Mais ça s’est très bien passé.

Karine est une personne très ouverte et elle sait mettre les gens à l’aise. Dès son arrivée, elle m’a embrassé et m’a présenté la familiarité.

Pour la séance photo d’octobre 2023, ils sont arrivés avec quatre véhicules. Il y avait quatorze personnes avec Karine Le Marchand, c’était étrange de recevoir autant de monde. J’ai passé toute la journée avec Karine, nous avons déjeuné ensemble.

Quels ont été vos sentiments lorsque le portrait a été diffusé ? Comment vous êtes-vous retrouvé ?

J’ai découvert mon portrait en même temps que la diffusion télévisée. J’ai retrouvé toute ma personnalité et c’était très important pour moi. Il faut savoir que filmer le portrait est la partie la plus difficile du spectacle.

Avec qui regardes-tu les épisodes ?

J’ai regardé le portrait diffusé avec des amis. Les autres épisodes, je les regarde en famille.

Nous sommes dans le secret. Nous apprenons à contrôler nos émotions.

Suite à la diffusion du portrait, avez-vous reçu beaucoup de lettres ?

Après le tri effectué par les équipes de production, j’ai reçu 25 lettres à mon domicile, mais je sais que beaucoup d’autres m’étaient adressées. J’en ai reçu aussi directement chez moi.

Pour faire mon choix, je me suis basé sur mes critères. Je cherchais quelqu’un de ensoleillé et tendre avec un peu de caractère. De préférence, je voulais quelqu’un d’assez grand. Je voulais aussi ressentir une certaine sensibilité.

Vous êtes allé à Paris pour un speed dating. Comment vous êtes-vous organisé dans votre exploitation pendant votre absence ?

L’avantage d’être installé en GAEC m’a permis de me libérer. Les employés m’ont aidé à gérer mon absence. Il faut savoir que j’étais déjà partie une journée à Paris avant de filmer le speed dating pour répondre à un questionnaire et rencontrer un psychologue, un avocat…

Pouvez-vous nous parler de l’étape du speed dating ?

Il m’a fallu deux jours pour récupérer. Le speed dating est très compliqué. Je me suis retrouvé devant mes sept prétendants. Faire un choix n’a pas été facile.

Quand j’ai vu Nadia, c’était un moment important et un passage compliqué. J’étais un peu perturbé. Je me suis dit que c’était vraiment la personne que je cherchais. Quand j’ai revu le speed dating, j’ai réalisé que je mangeais ses mots.

Comment vous êtes-vous préparé à accueillir Nadia et Rozenn chez vous ?

J’ai fait de mon mieux pour préparer les chambres, les activités, les repas… Je voulais que ma maison soit propre et ma ferme bien rangée. Il faut se préparer à recevoir deux personnes qu’on ne connaît pas.

Je ne voulais pas de guerre et créer la discorde. Je voulais partager le plus possible les choses avec mes prétendantes, deux très bonnes femmes. Nous avons passé trois jours ensemble et une soirée.

Lorsque nous filmons une scène, cela prend parfois 2 à 2,5 heures de tournage.

Depuis le début, avez-vous ressenti une certaine notoriété ? Est-ce que des gens viennent vers vous dans la rue ?

En effet, je ressens de la notoriété. Les gens viennent vers moi, mais il y a toujours un certain respect, une bienveillance. Ce qui me rend heureuse, c’est de voir les gens heureux.

Les gens qui n’ont pas forcément regardé l’émission me félicitent pour mon courage et pour la belle image du monde agricole que je véhicule.

Le tournage est-il terminé aujourd’hui ? Avez-vous des regrets d’avoir participé à cette émission ?

Oui, le tournage est terminé depuis septembre. Tout est enregistré.

Je n’ai aucun regret d’avoir participé à l’émission. Ce n’était que du plaisir. Mes enfants ne regrettent pas non plus de m’avoir inscrit.

Que retenez-vous de cette expérience ?

Faire un spectacle comme celui-ci m’a permis de découvrir un monde que je ne connaissais pas. J’ai découvert le métier de journaliste, le monde de la télévision et du cinéma.

Participer à un spectacle comme celui-ci n’est pas anodin.

Etes-vous en contact avec les autres agriculteurs de la saison ?

Nous sommes tous connectés et nous parlons régulièrement, il y a une bonne entente entre nous. Mais le planning ne nous permet pas forcément de nous voir.

Nous sommes douze agriculteurs avec des techniques différentes qui interviennent dans des zones et régions différentes.

Un mot pour vos enfants ?

Je les remercie de m’avoir inscrit. C’est très gentil de leur part, c’est un joli merci pour tout l’amour que je leur ai donné. »

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