Dans le documentaire phénomène « Kaizen », le YouTubeur raconte sa folle ascension de l’Everest vue 35 millions de fois sur internet. Une aventure diffusée ce mardi 8 octobre à 23h30 sur TF1.
Quelque 350 000 spectateurs en une seule séance en salles, plus de 35 millions de vues sur YouTube et désormais diffusé sur TF1, ainsi que sur la plateforme TF1+ : le documentaire Kaizen retraçant l’ascension de l’Everest par YouTuber Inoxtag continue d’atteindre de nouveaux sommets. Au-delà des records d’audience, c’est aussi le contenu du film, son message et les millions de commentaires générés qui frappent.
A 22 ans, Inoxtag – de son vrai nom Inès Benazzouz – surprend par sa maturité. Sa mère s’exprimait en 2022 sur le choix inhabituel de son prénom : «Je l’ai appelé Inès, ce qui est inhabituel pour un garçon. Mais il n’a jamais eu de problème à se faire taquiner. Il possède un certain charisme qui lui permet d’imposer naturellement sa personnalité.. » Et le jeune homme aux 8,6 millions d’abonnés sur YouTube révèle une personnalité hors du commun. Une condition indispensable pour relever le défi fou qu’il s’est fixé en mai 2023 : gravir l’Everest en moins d’un an.
Apprentissage accéléré de l’alpinisme
Parti de rien, Inoxtag avoue au début du documentaire ne pas être un grand sportif. “J’ai dû changer beaucoup de choses dans ma vie », explique-t-il au début de l’aventure. Le YouTubeur s’adjoint les services de Mathis Dumas, un guide de montagne expérimenté qui lui dispense une formation accélérée en alpinisme. Parallèlement, Inoxtag entame une préparation physique intense, nécessaire pour atteindre ses objectifs. Rapidement, les plus hauts sommets des Alpes, dont le Mont Blanc (4 806 mètres), furent engloutis. Direction ensuite l’Himalaya pour vous tester en haute altitude sur l’Ama Dablam qui culmine à 6 800 mètres. Un sommet que le YouTubeur atteindra dans la douleur. Mais en quelques mois seulement, il a déjà montré toute sa détermination.
Le 21 mai, après une année entière consacrée à ce défi et plus d’un mois d’expédition sur l’Everest, Inoxtag atteint enfin le toit du monde, à 8 848 mètres d’altitude. Il a fondu en larmes avec toute son équipe, y compris les Sherpas à qui il a rendu hommage : «Je ne suis pas seul, je dois féliciter tous ceux qui m’ont aidé et qui sont plus forts que moi. Vous ne devriez pas essayer d’être le meilleur, mais simplement essayer d’être meilleur qu’hier. Arrêtons d’être derrière nos écrans et ne vivons pas à travers les autres. Sortez, lancez des projets ! Et surtout n’écoutez pas les gens. Parce que si je les avais écoutés, je ne serais pas là aujourd’hui… »
Une résilience à toute épreuve
Une fois l’aventure terminée, les réactions se multiplient. Des millions d’internautes et de spectateurs saluent l’exploit. D’autres critiquent le chemin, l’argent, les sponsors, la pollution, la surexploitation de l’Everest, l’absence de l’image de ses compagnons et dénoncent même l’égo du YouTubeur. Mais Inoxtag s’en fiche. “Je remercie toujours la critique car elle me permet d’apprendre, de comprendre et de m’améliorer. Je sais que je ne peux pas être aimé de tout le monde», explique-t-il dans l’émission « Clique ». Le YouTubeur a cependant gagné son pari au-delà de tout ce qu’il imaginait. En parvenant d’abord à fédérer une communauté autour de lui grâce à ses valeurs. En faisant alors preuve d’une résilience à toute épreuve. Et en finissant par se découvrir davantage à la fin de son documentaire. C’est sans doute sa plus grande victoire.