Le PFN dépose une motion de censure contre Michel Barnier, la première depuis sa nomination

Le PFN dépose une motion de censure contre Michel Barnier, la première depuis sa nomination
Le PFN dépose une motion de censure contre Michel Barnier, la première depuis sa nomination

Le Nouveau Front populaire (NFP) a déposé ce vendredi 4 octobre la première motion de censure contre Michel Barnier.

Elle sera défendue mardi après-midi par le Premier secrétaire du Parti socialiste Olivier Faure.

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Les premiers pas du gouvernement Barnier

Une menace mise à exécution. Ce vendredi 4 octobre, les membres du Nouveau Front populaire – socialistes, insoumis, écologistes et communistes – ont déposé une motion de censure contre le Premier ministre Michel Barnier, la première depuis sa nomination, trois jours après sa déclaration de politique générale. Il sera défendu par le Premier secrétaire du Parti socialiste Olivier Faure mardi 8 octobre, et le vote aura lieu le même jour à 17 heures.

« L’existence de ce gouvernement, dans sa composition et ses orientations, est une négation du résultat des dernières élections législatives »indique l’exposé des motifs. Mais pour les députés du Nouveau Front Populaire, « Le Président de la République aurait dû nommer à Matignon la personnalité proposée par le Nouveau Front populaire, la coalition ayant recueilli le plus grand nombre de sièges (193) à l’Assemblée nationale. Il appartient alors à cette personnalité de proposer un gouvernement au Président de la République et de chercher à construire des majorités texte par texte ».

Des orientations politiques peu satisfaisantes

« Deuxième motif de censure » avance : “les orientations politiques du gouvernement Barnier”notamment le refus de l’exécutif de revenir sur la réforme des retraites de 2023, et des textes budgétaires qui promettent d’être « la plus austérité de ces vingt-cinq années ». En outre, « Michel Barnier semble se contenter de paroles creuses sur la défense de l’environnement et du climat »accuser les députés socialistes, communistes, écologistes et insoumis.

« Voter cette motion de censure, c’est dénoncer le non-respect de la tradition républicaine avec la nomination de Michel Barnier à Matignon ; c’est préserver notre modèle social ; c’est sanctionner un gouvernement qui reprend les concepts et le vocabulaire de l’extrême droite, c’est enfin protéger l’État de droit, qui est un principe intangible »» conclut le texte, en allusion aux propos du ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau (LR) qui ont suscité un tollé.

Une motion qui ne devrait pas être adoptée

Même si elle est votée par l’ensemble des députés du PFN et une poignée de députés d’autres groupes (Ensemble pour la République, Liot ou non inscrits par exemple), la motion de censure a très peu de chances d’être adoptée sans les votes de l’Assemblée Nationale. Rallier. La députée RN Laure Lavalette a réaffirmé jeudi que le RN ne voterait pas pour. «Je pense que la situation est suffisamment grave pour ne pas censurer d’avance ce gouvernement. Nous allons, j’allais dire, donner une chance au produit (…) nous ne pouvons pas ajouter du chaos comme vous le faites”a-t-elle déclaré sur le plateau de France 2, face aux responsables du NFP.

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Pour être adoptée, la motion de censure doit rassembler les voix de la majorité absolue des membres composant l’Assemblée nationale, et seules les voix “verser” compter.


JF avec l’AFP

 
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