« Pauvre homme, c’est lamentable », « quelle honte, pas de loi pour protéger les propriétaires »… Invité par les équipes de Cyril Hanouna sur « TPMP » le 15 septembre 2023, Cyril Coste a déballé une histoire qui avait rencontré l’indignation des téléspectateurs. Deux jours plus tôt, c’est BFM Var qui racontait son calvaire d’avoir vu sa maison de Saint-Jean-du-Var squattée, incendiée à six reprises, alors qu’il campait devant les locaux de son assureur, qui, selon son disons, a refusé de l’indemniser.
Un an et demi plus tard, cette nouvelle histoire pitoyable d’un petit propriétaire dont la vie est gâchée par des squatteurs, qui rappelle celle d’un jeune couple de l’Essonne, s’est encore répétée il y a quelques jours dans Var Matin Et Midi libreest largement endommagé, avance Le Figaro.
Une vingtaine de logements et plusieurs irrégularités
On apprend que le « pauvre » d’une quarantaine d’années possède une vingtaine de logements aux surfaces déclarées dans les baux bien supérieures à la réalité. Plus encore, certaines de ses propriétés seraient louées de manière totalement illégale. Comme cette maison à Volonne (Haute-Provence) dans laquelle quatre locataires ont emménagé l’an dernier, malgré l’interdiction et la mise en demeure de Cyril Coste par la municipalité qui lui demandait d’installer un système d’évacuation des eaux mis aux normes. Dans cette affaire, Cyril Coste a été condamné fin janvier à Digne-les-Bains à quatre mois de prison et 1.300 euros d’amende par locataire pour menaces de mort proférées à leur encontre, explique Le Figaro.
Le quotidien s’est entretenu à ce sujet avec un journaliste de l’émission “Arnaques” de M6, qui a réalisé un reportage sur Cyril Coste. Et dans le cas de sa maison varoise, la journaliste indique que les squatteurs se sont vu proposer 500 euros chacun pour mettre le feu à la maison afin de bénéficier de l’assurance.
Largesse avec la loi dont Cyril Coste est visiblement habitué. Depuis 2009, ce propriétaire a dû à plusieurs reprises avoir affaire à la justice pour travail illégal, abus de confiance, escroquerie, ou encore conduite avec un véhicule non assuré, finit Le Figaro.
