Koh-Lanta. « C’est un raz-de-marée émotionnel. » Emmanuelle, la Charentaise de Koh-Lanta, s’affirme et défie les pronostics

Koh-Lanta. « C’est un raz-de-marée émotionnel. » Emmanuelle, la Charentaise de Koh-Lanta, s’affirme et défie les pronostics
Koh-Lanta. « C’est un raz-de-marée émotionnel. » Emmanuelle, la Charentaise de Koh-Lanta, s’affirme et défie les pronostics

Heureuse de retrouver Cécile avec qui elle avait eu « un bon feeling » sur le bateau qui les emmenait dans leur aventure, Emmanuelle est surtout heureuse de retrouver dans la tribu rouge « un groupe homogène, dans lequel il y a de la place pour tout le monde ». La Charentaise a ainsi abordé l’épreuve de confort totalement décomplexée : « J’ai réussi à me lancer du ponton et à casser ma poterie, c’est une satisfaction personnelle, je me suis sentie à l’aise, solide ».

Du chocolat et un téléphone

Si dans un magasin de décoration, casser un pot expose à des remontrances et au remboursement de l’objet cassé, dans Koh-Lanta, cela donne droit à du chocolat et à passer un coup de fil à sa famille. Un plaisir somme toute banal pour le commun des mortels, mais pas pour les aventuriers : « Les sentiments sont décuplés et on perd ses bases en même temps que son environnement habituel », souligne Emmanuelle, qui s’est même sentie un peu coupable en rejoignant l’aventure.

« On ne fait que gagner ! Je me dis que je suis un peu un porte-bonheur ! »

Ce sentiment s’évapore vite lorsqu’elle entend la voix de son fils et celle de son compagnon au téléphone : « Ils sont calmes, je me dis qu’ils n’ont peut-être pas besoin de moi », sourit-elle. « Mais c’est un raz-de-marée émotionnel », poursuit-elle, « une sorte de soulagement, car on se manque, il faut comprendre qu’on a zéro moyen de communiquer. » Si à l’écran, l’attente d’un premier contact paraît inhumaine au fil des semaines et des épisodes, la réalité est tout autre : « On était partis 16 jours », raconte Emmanuelle, rassurée par l’appel. « Je vois que mon fils Evan va bien, que Nico s’occupe de lui, et surtout je demande des nouvelles de mon père, car quand je suis partie, il était en convalescence suite à une opération du cœur. »

Des sentiments contradictoires

Si la Charentaise ressort généralement revigorée de cette épreuve de confort, elle reconnaît l’ambivalence de ses sentiments : « Pendant l’appel, j’étais à la fois heureuse et triste. Il y avait une sorte de mélancolie après, qu’on ne voit pas à l’écran : je pleure, je regarde la mer longtemps… »

La compétition reprend rapidement le dessus, et l’épreuve d’immunité est annoncée : « Bon, j’ai encore tiré la boule noire (ce qui l’oblige à regarder plutôt qu’à participer, ndlr), mais à voir, cette épreuve est magnifique », sourit Emmanuelle. Surtout, l’équipe rouge l’emporte et permet à la Charentaise de se targuer d’un impressionnant taux de victoire de 100 % depuis son retour dans l’aventure : « On ne fait que gagner ! Je me dis que je suis un peu un porte-bonheur ! » s’enthousiasme-t-elle. Elle sait cependant que la réunification n’est pas si loin, et que son collier d’immunité ne la protégera que jusque-là : « Bien sûr, on sait que ça va être compliqué, on y pense ».

Mais en attendant, Emmanuelle savoure chaque épisode devant sa télévision, et revit avec le recul les émissions découvertes semaine après semaine par les téléspectateurs : « J’ai beaucoup pleuré hier soir, c’était à la fois touchant et émouvant de regarder cet épisode avec Evan et Nico à côté de moi, cette fois, et j’ai reçu plein de messages de personnes qui me disaient qu’elles avaient versé une petite larme aussi ». Solidement ancrée dans sa tribu rouge, bénéficiant d’une belle aura auprès de ses camarades aventuriers, Emmanuelle a-t-elle finalement fait le plus dur ? Réponse dès mardi prochain.

 
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