Quelle est l’origine du tacle de Marine Tondelier sur Bruno Retailleau dans « Télématin » sur 2 ?

Quelle est l’origine du tacle de Marine Tondelier sur Bruno Retailleau dans « Télématin » sur 2 ?
Quelle est l’origine du tacle de Marine Tondelier sur Bruno Retailleau dans « Télématin » sur France 2 ?

Depuis sa nomination au ministère de l’Intérieur, ce samedi 21 septembre 2024, le passé peu glorieux de Bruno Retailleau comme candidat à un jeu télévisé refait surface.J’avoue que je n’arrive toujours pas à m’en remettre, même plusieurs jours plus tard.« , a ainsi taclé, ce mardi 24 septembre, Marine Tondelier, interrogée par Julien Arnaud dans « Les 4V » de « Télématin » sur 2. »Je comprends maintenant que quand on triche à Intervilles, on devient ministre de l’intérieur“, a-t-elle plaisanté, en référence à l’apparition controversée de Bruno Retailleau dans le jeu télévisé culte alors diffusé sur TF1.

Bruno Retailleau, complice de tricherie dans « Intervilles » ?

Le successeur de Gérald Darmanin à la place Beauvau s’est en effet fait remarquer lors de sa participation à « Intervilles »… le 2 juillet 1997. Adoubé en politique par Philippe de Villiers, Bruno Retailleau, alors directeur du spectacle Cinéscénie, porte cet été-là les couleurs du Puy du Fou. Déjà auréolé d’une victoire en 1996, le célèbre parc vendéen a pu doubler sa mise grâce notamment à l’équipe « d’intellectuels » menée par le président de l’association du Puy du Fou, Jean-Marie Delahaye, et… Bruno Retailleau.

Sauf que selon le déroulement de l’émission – rappelé ce lundi 23 septembre 2024 par « CheckNews » – les bonnes réponses au questionnaire de Jean-Pierre Foucault n’étaient pas du tout naturelles. Le co-animateur de l’émission, Olivier Chiabodo, était en effet accusé d’avoir transmis les réponses à l’équipe du Puy du Fou à l’aide de gestes avec ses doigts, visibles à la caméra et repérés par « Le Canard enchaîné ».

Si le journal satirique avait ensuite été attaqué en diffamation par Olivier Chiabodo et l’association du Puy du Fou, la tricherie avait bel et bien été démontrée le 21 septembre 1997 par « Arrêt sur images », alors diffusé sur la Cinquième.Durant les 30 secondes de réflexion qui ont suivi la lecture de la deuxième question (pendant lesquelles Olivier Chiabodo n’apparaissait plus à l’écran, ndlr), on a lu sur les lèvres de Bruno Retailleau : « Deux, c’est deux »« Un article de « Libération » de l’époque, relayé par « CheckNews », commentait alors : «(Jean-Marie Delahaye) a affirmé qu’il ne voyait pas les doigts de l’arbitre-hôte Olivier Chiabodo indiquant la bonne réponse car Jean-Pierre Foucault leur barrait le passage. Avec l’aide de Bruno Retailleau, cela aurait été possible.«

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Ces révélations jettent également le doute sur la victoire du Puy du Fou en 1996. Cela ouvre un long chapitre judiciaire entre TF1 et Olivier Chiabodo, victime d’un système selon lui. Des années plus tard, l’animateur, qui a porté plainte contre TF1 pour « harcèlement moral » sur une période s’étalant de 1997 à 2017, affirmera n’avoir suivi que les ordres du producteur Gérard Louvin. « Sur les plateaux, j’avais une oreillette, et j’obéissais à ses ordres. C’est lui qui m’a demandé de privilégier le candidat du Puy du Fou..” Et, “pour mémoire“, nomme la personne concernée : “C’était Bruno Retailleau« Ce dernier, rappelle « CheckNews », n’a jamais nié les faits.

 
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