Rodolphe Saadé, qui est en train de racheter BFMTV et RMC, a été entendu aujourd’hui, à huis clos, après une grève dans son groupe de médias

Rodolphe Saadé, qui est en train de racheter BFMTV et RMC, a été entendu aujourd’hui, à huis clos, après une grève dans son groupe de médias
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D’après Quotidien, la commission d’enquête TNT à l’Assemblée a entendu, à huis clos, le milliardaire Rodolphe Saadé. Son groupe, l’armateur CMA CGM, est en passe de racheter BFMTV et RMC. Cette audience a eu lieu quelques jours après une crise au sein d’un autre média du groupe, le quotidien La Provence.

Ses journalistes ont mené une grève de trois jours pour protester contre le licenciement du directeur de la publication, qui a ensuite été réintégré. Ce licenciement était dû à un titre sur la visite d’Emmanuel Macron à Marseille jugé « ambigu » par la direction.

Devant les députés, le directeur de la filiale média de CMA CGM, Jean-Christophe Tortora, a assuré que le licenciement n’était pas lié à une question d’indépendance mais de qualité journalistique de la Une, selon des propos rapportés à l’AFP par une personne. qui ont assisté à l’audience.

M. Saadé a rappelé qu’une charte d’indépendance et de déontologie éditoriale allait être signée à La Provence, ajoute la même Source.

Enfin, selon la même Source, le milliardaire a réitéré que s’il se sentait insatisfait du traitement réservé à son groupe par les médias lui appartenant, il le dirait, mais sans intervenir.

Les journalistes du quotidien La Provence ont mis fin lundi à la grève qu’ils avaient entamée vendredi en réaction au limogeage du directeur du journal après le titre sur la visite d’Emmanuel Macron jugé « ambigu » par la direction. La direction de ce journal régional appartenant à l’armateur CMA CGM a décidé dimanche de réintégrer le directeur éditorial, Aurélien Viers, et lundi les salariés ont choisi de reprendre le travail.

A l’issue d’une assemblée générale, 94 électeurs ont voté pour la reprise, tandis que 71 journalistes ont voté en faveur de la poursuite du mouvement de grève.

Dans la matinée, plusieurs dizaines de journalistes ont participé à un rassemblement devant les locaux du quotidien, brandissant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire : « Notre information n’est pas l’œuvre d’un(r)amateur », « liberté de la presse à l’article ». de décès » ou encore « On recoupe les informations, on ne coupe pas les têtes ».

La crise a été déclenchée par la Une du quotidien de jeudi, barrée du titre « Lui (Emmanuel Macron, ndlr) est parti et nous sommes toujours là… ».

La direction a estimé que cette condamnation, attribuée en pages intérieures à un habitant d’une ville pauvre de Marseille où le chef de l’Etat s’était rendu mardi pour une opération contre le trafic de drogue, pouvait donner l’impression que le journal donnait la parole aux trafiquants. Aurélien Viers était présent devant le journal lundi.

“J’ai obtenu dimanche des garanties suffisamment fortes pour revenir au travail et me dire que je pourrais travailler avec la rédaction en toute indépendance éditoriale, sans pression”, a-t-il déclaré.

Concernant la Une, il a expliqué : « Il y a eu une erreur en écrivant une citation sans savoir qui en est l’auteur, il y a une ambiguïté (…) donc je pense qu’on peut le reconnaître. C “Ce n’est pas grave, on fait 364 Unes par an, il peut y avoir des erreurs.”

 
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