Fais-moi sortir d’ici! | Fini les insectes dégoûtants, mais pas de café !

Fais-moi sortir d’ici! | Fini les insectes dégoûtants, mais pas de café !
Fais-moi sortir d’ici! | Fini les insectes dégoûtants, mais pas de café !

Alexandre Barrette a eu une mini-crise du bacon à Tout le monde en parlele printemps dernier, lorsque Guy A. Lepage citait ma chronique où je critiquais la facilité des épreuves subies par les campeurs de Fais-moi sortir d’ici! ainsi que leurs conditions de vie « luxueuses » en comparaison de celles, extrarudimentaires, imposées aux concurrents de Survivant Québec.

Publié à 00h57

Mis à jour à 7h15

Je me cite, pour me croire bon : « Fais-moi sortir d’ici!c’est le Club Med des Îles Maldives en comparaison avec Survivant Québec, où les courageux ne vivent que de noix de coco et d’eau tiède. Dans le même texte, je prédisais, guidé par Nostradumas, que « l’arrivée fracassante du Survivant sur nos écrans va certainement forcer l’équipe Fais-moi sortir d’ici! pour élever la qualité et le niveau des défis qu’elle proposera à ses stars lors de la deuxième saison.

Des propos plutôt justes, qu’Alexandre Barrette a mal digérés, telle une patte de crocodile pas assez cuite. « En même temps, vous avez Colette Provencher qui a 62 ans. Tu veux qu’on tue Colette ? », a répondu Alexandre Barrette, qui a dû trouver passionnant de voir des candidats peser des grains de café pendant 45 minutes.

Un an plus tard, eh bien, que prédit ce même Alexandre Barrette dans le premier épisode de la deuxième saison de Fais-moi sortir d’ici!que TVA relaie dimanche à 18h30 contre Célébrités Big Brother ? «On devient un peu plus rude que la première saison», claironne le co-animateur (avec Jean-Philippe Dion) dès les premières secondes de cet épisode d’ouverture.

Oups ! Se pourrait-il que mon oncle Hugo, grincheux, râleur, mais toujours alerte quand il s’agit de télé-réalité, ait eu raison ?

J’ai regardé les deux premières heures de Fais-moi sortir d’ici! et oui, c’est bien meilleur que la dernière édition. Certains défis élèvent le niveau d’anxiété jusqu’au niveau de la « crise de panique ».

Dans le deuxième épisode, attendez de voir la terreur dans les yeux de Patricia Paquin, enfermée dans une cabane de verre qui se remplit d’eau, sans oublier les serpents qui s’enroulent autour de l’animateur de Rythme-FM. Un milligramme d’Ativan, STAT !

Les neuf joueurs retenus (le dixième arrivera par surprise plus tard) sont capables de l’emporter. Araignées velues, boue nauséabonde, décharges électriques, eau stagnante gluante, souris hyperactives et montagne de serpents gluants, bienvenue à Fort Boyard version jungle extrême.

Mieux structuré, le premier épisode de Fais-moi sortir d’ici! place la barre plus haut en transportant les cinq premiers courageux sur le toit d’un hôtel chic de Panama City, où un tapis rouge a été déroulé. L’animatrice Clodine Desrochers brille de mille paillettes argentées, tandis que Sophie Durocher arbore une tenue de gala chic. Ce glam ne durera que quelques minutes et laissera place aux bottes d’extérieur Palladium marron caramel et aux bandanas rouges.

Mais avant d’atteindre le camp de base, vous devrez marcher sur un fil tendu entre deux balcons situés au 53e étage du plus haut bâtiment d’Amérique centrale. Une personne échouera à ce défi de funambule et ce n’est pas celui que vous pensez.

L’humoriste Rosalie Vaillancourt provoque le premier malaise de la saison en ne reconnaissant pas la chroniqueuse Sophie Durocher. Genre : qui es-tu ? j’écris dans Le Journal de Montréal, répond le journaliste. Incapable de se retenir, Rosalie Vaillancourt a confié plus tard qu’elle détestait tout ce qu’écrivait Sophie Durocher, qui a bien pris le coup. L’air humide et lourd du Panama adoucit les mœurs, semble-t-il.

Aussi, l’actrice Audrey Roger et Rosalie Vaillancourt – deux alliées naturelles – ne savaient pas quel sport pratiquait Dave Morissette avant d’atterrir devant les caméras de TVA. Rosalie pensait que Dave était… un lutteur professionnel.

Malgré les moustiques qui les dévorent, l’humeur des neuf joyeux naufragés reste stable. Ils se soutiennent, se taquinent, s’encouragent dans les épreuves et dans la cuisine quotidienne du porridge, des haricots et du riz, les aliments de base de Fais-moi sortir d’ici!. Le reste de la nourriture, les campeurs le gagnent en plongeant leurs mains dans des boîtes pleines de surprises dégoûtantes. Et le café tant réclamé par Alex Perron ne coulera pas vite.

Un péché Mdr : qui rira le dernier ?, l’humoriste Philippe Laprise est hyper attachant. Celui qui se démarque le moins est le skateur Sébastien Toutant, plus timide et visiblement moins habitué à se démarquer dans un groupe d’artistes extravertis.

J’ai adoré l’énergie et l’enthousiasme de Clodine Desrochers, moins princesse que l’image qu’elle dégage. C’est mon préféré. Elle surmonte ses peurs et dit, d’une manière drôle, sacré salaud !

Audrey Roger surprend elle aussi en se lançant à corps perdu dans un défi qui se déroule dans un égout. Elle et Rosalie Vaillancourt forment un duo très divertissant.

Et Sophie Durocher, comment va-t-elle ? tu demandes. Plutôt bien, déploreront ses détracteurs. Co-animateurs, Jean-Philippe Dion et Alexandre Barrette reprennent leur style moqueur et taquin, insérez ici un gag de la climatisation et du festin qui les attend à leur retour à l’hôtel cinq étoiles.

Quoi qu’il en soit, ce n’est pas tant l’animation que les réactions des participants qui nous intéressent. Fais-moi sortir d’ici!. Mais ne le dites pas à Alexandre Barrette. Il prévoit qu’il fera un autre saut lorsqu’il sera autorisé à revenir à Tout le monde en parle.

 
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