“Un match nul ne m’intéresse pas”

L’entraîneur de l’AS Nancy Lorraine Pablo Correa s’est exprimé avant le déplacement de son équipe sur la pelouse de l’US Concarneau ce vendredi 24 janvier dans le cadre de la 18ème journée de National.

« Ce n’est que depuis aujourd’hui que nous sommes revenus à des situations plus ou moins normales. Hier, j’ai réalisé l’impact du froid sur les joueurs, car on voyait des visages tendus. C’est sûr qu’en ce moment, on ne s’entraîne pas dans des conditions idéales. Du coup, le corps et la tête font un effort, ce qui peut être physiquement inquiétant. Alors oui, les conditions en Lorraine sont dures, mais elles le sont pour tout le monde, pas seulement pour les footballeurs. Il faut traverser cette période du mieux possible.

Je suis revenu sur deux ou trois détails pour régler certaines choses, mais depuis lundi, on ne parle que de Concarneau. Nous allons commencer la phase retour, une phase dans laquelle nous avons une référence car nous avons déjà joué contre nos adversaires. Donc, à partir de là, il va falloir s’imposer comme à l’aller et essayer de suivre ce guide.

Ils encaissent très peu de buts à domicile, ils ont des joueurs de qualité, le public est proche du jeu, donc ça joue un rôle important, car les joueurs vivent le match différemment, tout comme l’arbitre. Mais la vérité est que c’est une équipe qui a encaissé six buts au match aller. Je pense que nous les avons surpris au match aller. C’était une équipe qui commençait à s’installer après une descente, ce sera donc un match très différent du premier.

Il faudra avoir l’humilité de se dire qu’on n’est supérieur à personne, car on n’aura pas beaucoup d’occasions dans ce match. Cette équipe ne nous permet pas d’avoir beaucoup d’occasions dans un match.

Les joueurs étaient déçus, car ils avaient l’impression d’avoir fait le travail, mais pour rien. Le match nul ne m’intéresse pas, je veux des victoires. Je veux que mon équipe joue pour gagner. Si on ne gagne pas, ce n’est pas un problème, on recommence. C’est en se levant à chaque fois que l’on pourra faire plus. »

Source : ASNL