Le président américain Donald Trump a intensifié mercredi ses mesures contre l’immigration, deux jours après son retour à la Maison Blanche. Il les a accompagnés de déclarations toujours aussi tranchantes sur le sujet.
Des ouvriers commencent à installer un refuge temporaire pour les personnes menacées d’expulsion des États-Unis, à Ciudad Juarez, au Mexique, le mercredi 22 janvier 2025. (AP Photo/Christian Chavez)
Les gens font la queue pour résoudre leur situation d’immigration à Tapachula, dans l’État du Chiapas, au Mexique, le 22 janvier 2025. Les migrants coincés à la frontière sud du Mexique doivent choisir entre poursuivre leur voyage ou retourner dans leur pays en raison des nouvelles restrictions imposées par le président américain Donald Trump et politiques de rapatriement annoncées par la présidente mexicaine Claudia Sheinbaum.
Des migrants mangent dans un refuge le mercredi 22 janvier 2025, dans la ville frontalière de Tijuana, au Mexique. (Photo AP/Gregory Bull)
Un panneau d’interdiction d’entrée est affiché sur une route le long de la frontière entre les États-Unis et le Mexique à San Diego, Californie, États-Unis, le 22 janvier 2025. Le Pentagone a annoncé son intention d’envoyer 1,500 soldats en service actif pour aider à sécuriser la frontière entre les États-Unis et le Mexique. après que le président américain Donald Trump a signé des décrets déclarant une urgence nationale et appelant à davantage de barrières dans le cadre de la répression contre les immigrants sans papiers.
Des migrants reviennent au Mexique après avoir été expulsés au pont piétonnier frontalier El Chaparral à Tijuana, Mexique, le mardi 21 janvier 2025. (AP Photo/Felix Marquez)
Des chiens se tiennent près d’un mur frontalier séparant le Mexique des États-Unis, le mercredi 22 janvier 2025, à San Diego. (Photo AP/Gregory Bull)
Des ouvriers commencent à installer un refuge temporaire pour les personnes menacées d’expulsion des États-Unis, à Ciudad Juarez, au Mexique, le mercredi 22 janvier 2025. (AP Photo/Christian Chavez)
Les gens font la queue pour résoudre leur situation d’immigration à Tapachula, dans l’État du Chiapas, au Mexique, le 22 janvier 2025. Les migrants coincés à la frontière sud du Mexique doivent choisir entre poursuivre leur voyage ou retourner dans leur pays en raison des nouvelles restrictions imposées par le président américain Donald Trump et politiques de rapatriement annoncées par la présidente mexicaine Claudia Sheinbaum.
Des migrants mangent dans un refuge le mercredi 22 janvier 2025, dans la ville frontalière de Tijuana, au Mexique. (Photo AP/Gregory Bull)
Un panneau d’interdiction d’entrée est affiché sur une route le long de la frontière entre les États-Unis et le Mexique à San Diego, Californie, États-Unis, le 22 janvier 2025. Le Pentagone a annoncé son intention d’envoyer 1,500 soldats en service actif pour aider à sécuriser la frontière entre les États-Unis et le Mexique. après que le président américain Donald Trump a signé des décrets déclarant une urgence nationale et appelant à davantage de barrières dans le cadre de la répression contre les immigrants sans papiers.
Des migrants reviennent au Mexique après avoir été expulsés au pont piétonnier frontalier El Chaparral à Tijuana, Mexique, le mardi 21 janvier 2025. (AP Photo/Felix Marquez)
Des chiens se tiennent près d’un mur frontalier séparant le Mexique des États-Unis, le mercredi 22 janvier 2025, à San Diego. (Photo AP/Gregory Bull)
-Le milliardaire républicain s’est entretenu dans le bureau ovale de la Maison Blanche avec Sean Hannity, l’un des animateurs vedettes de Fox News, pour sa première interview télévisée depuis son investiture lundi.
Le président américain s’est engagé à expulser des millions de sans-papiers des Etats-Unis, a assuré que “des terroristes par milliers” étaient présents dans le pays en raison des politiques frontalières de l’ancien gouvernement Biden, jugées laxistes. Des pays comme le Venezuela « ont emmené leurs gangs de rue et les ont transférés aux États-Unis », a-t-il déclaré.
« Nous nous en occuperons », a déclaré le 47e président des États-Unis d’Amérique, affirmant : « Nous sommes arrivés juste à temps ».
Des militaires déployés à la frontière
Plus tôt, sa porte-parole Karoline Leavitt avait annoncé que l’armée allait déployer « 1 500 soldats supplémentaires à la frontière » avec le Mexique en vertu d’un décret du président. Des militaires qui viendront s’ajouter aux plus de 2 000 militaires déjà présents le long de cette frontière sud.
Le nouveau gouvernement américain a également suspendu, jusqu’à nouvel ordre, toute arrivée aux États-Unis de milliers de réfugiés à travers le monde ayant demandé l’asile, y compris ceux qui l’ont obtenu. Le ministère américain de la Justice a menacé de poursuites les autorités locales si elles ne mettent pas en œuvre la politique anti-immigration de Donald Trump.
Le Congrès a également adopté mercredi son premier projet de loi de la présidence Trump, qui s’attaque symboliquement à l’immigration clandestine. Le texte, dont la promulgation par Donald Trump est attendue rapidement, exige la détention automatique par les forces de l’ordre fédérales des immigrants clandestins ayant été reconnus coupables ou inculpés pour certains délits.
Une quarantaine d’élus démocrates ont voté pour cette loi, signe d’un changement de tendance en matière d’immigration au sein de la classe politique américaine.
Démanteler la pro-diversité
Autre axe majeur des premières décisions du milliardaire de 78 ans : démanteler les politiques favorisant la diversité au sein du gouvernement fédéral. Toutes les personnes employées par l’administration fédérale dans les programmes DEIA (diversité, équité, inclusion et accessibilité) seront mises en congé forcé.
Le terme « DEI », qui dans le vocabulaire des ressources humaines désigne les objectifs de recrutement de personnes issues de minorités raciales ou sexuelles notamment, est devenu l’un des épouvantails de l’extrême droite américaine.
Dans un communiqué mardi soir, la Maison Blanche a invoqué « la promesse constitutionnelle d’égalité sans distinction de race » et la seule promotion du « mérite ».
Après l’élection, plusieurs grandes entreprises américaines ont mis fin à leurs programmes de diversité et d’inclusion, notamment Meta (Facebook, Instagram, WhatsApp), McDonald’s, le constructeur automobile Ford ou les supermarchés Walmart.
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