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In Rivière-du-Loup, Poilievre promises to help regional businesses

Pierre Poilievre dit avoir besoin de voix très fortes des régions du Québec pour protéger l’économie québécoise contre les tarifs douaniers de 25 % que compte imposer Washington.

«Je ne vais pas seulement protéger les grandes villes urbaines», précise le chef du Parti conservateur du Canada (PCC) en entrevue avec Le Soleil. Nous allons dire à M. Trump que les Américains ont besoin du Canada. Un Canada fort garantira que les Américains pourront devenir plus riches et plus forts. Nous ne devons pas être divisés !

Pour y parvenir, il estime que le Canada doit répondre « dollar pour dollar ». Selon lui, il est impératif de convaincre les sénateurs, les membres du Congrès et M. Trump qu’un plus grand libre-échange entre les deux pays permettra aux Canadiens et aux Américains de s’enrichir davantage.

Il courtise le Québec

Bien qu’il soit favorisé par les provinces anglophones, M. Poilievre est toutefois moins populaire auprès des Québécois. Après Montréal, Dollard-des-Ormeaux et Trois-Rivières, il s’arrête à Rivière-du-Loup pour partager ses idées. «Je crois que les Québécois aiment ce qu’ils entendent», estime-t-il.

Parmi ses idées, il prévoit supprimer la taxe sur les produits et services (TPS) sur les maisons, ce qui, selon lui, pourrait permettre à un jeune couple d’économiser jusqu’à 50 000 $ sur l’achat d’une maison. Il souhaite également annuler les augmentations de l’impôt sur les plus-values ​​pour aider les agriculteurs, les entrepreneurs, les médecins et les constructeurs d’habitations. Il souhaite également limiter la bureaucratie et les dépenses qu’il juge exorbitantes afin de réduire le déficit. «Ce sont des priorités québécoises que je suis le seul à proposer.»

Il a découvert Premier Tech

Le candidat au poste de premier ministre du Canada a profité de son passage à Rivière-du-Loup pour visiter le siège social de la multinationale Premier Tech, qu’il ne connaissait pas du tout, a-t-il reconnu. « C’est impressionnant ! C’est incroyable de voir une telle entreprise dans la région. Il a dit qu’il avait l’impression d’être au centre-ville de Toronto ou de Montréal. “C’est énorme, extrêmement avancé et avant-gardiste !”

Lors de sa visite à l’usine, Pierre Poilievre a pu se familiariser avec le robot TOMA. (Johanne Fournier/Collaboration spéciale)

Le député conservateur de Montmagny-L’Islet-Kamouraska-Rivière-du-Loup a ajouté : « Il y a des centaines d’entreprises comme celle-là dans ma circonscription, mais pas aussi grandes », a soutenu Bernard Généreux avant que son chef ne le félicite d’avoir contribué à tisser des liens. avec des entrepreneurs et des investisseurs canadiens. « Faire partie du Canada, c’est payant », a déclaré M. Poilievre. Nous n’avons pas besoin du Bloc [québécois] qui veut juste diviser et briser des liens qui fonctionnent très bien pour les Québécois.

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Pierre Poilievre a dit espérer qu’il y ait plus d’entreprises comme Premier Tech au Canada. « Avec moins d’impôts, moins de bureaucratie et une obtention de permis beaucoup plus rapide, je convaincrai les hommes et les femmes d’affaires d’investir dans les régions du Canada.

Rencontre des gestionnaires et des employés de Premier Tech

À son arrivée chez Premier Tech, Pierre Poilievre a été accueilli par le président et chef de la direction de l’entreprise, Jean Bélanger, ainsi que par le vice-président au développement corporatif, Yves Goudreau. Il a ensuite été conduit à l’usine, où il a pu voir les robots et les équipements technologiques qui la composent.

Pierre Poilièvre répond à une question d’un employé de Premier Tech concernant le développement du gaz naturel liquéfié. (Johanne Fournier/Collaboration spéciale)

Flanqué de son lieutenant québécois Pierre Paul-Hus et du député de circonscription, le chef du PCC a ensuite rencontré les employés. Après un discours de près de 10 minutes, il s’est montré disposé à répondre aux questions des travailleurs.

« Comment pouvons-nous surmonter la dette en nous donnant plus d’argent et en réduisant les impôts ? » demanda l’un d’eux. Ne risquons-nous pas de nous endetter davantage ? Le parlementaire a répondu qu’il était possible d’y parvenir en réduisant les dépenses excessives. « Nous n’avons pas de problème de revenus. Nous avons une bureaucratie qui a ajouté 120 000 fonctionnaires au cours des dix dernières années. Cela représente une augmentation du nombre de bureaucrates de 45 % ! Notre population n’a pas augmenté de 45 %. Nous devons donc réduire le nombre de bureaucrates par attrition.»

De plus, il estime qu’il y a trop de consultants au sein du gouvernement. « Nous dépensons 21 milliards de dollars en consultants ! Cela signifie 1 400 $ par famille canadienne en impôts pour le travail que la fonction publique devrait faire. Il promet également de supprimer « les chèques que nous donnons aux grandes entreprises et aux multinationales, avec des programmes très compliqués qui favorisent celles qui ont des lobbyistes ». Il envisage, s’il est élu Premier ministre, de « couper l’aide étrangère qui ne sert à rien ».

Bref, il veut réduire les coûts du gouvernement. “Nous avons presque doublé le budget du gouvernement fédéral en dix ans, le tout avec le soutien du Bloc qui a voté pour la quasi-totalité des dépenses inflationnistes, bureaucratiques et centralisatrices de 500 milliards de dollars.”

 
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