Une séquence anormale dans cette région a des conséquences au Québec

Séquence exceptionnelle

Une séquence très sèche se poursuit sur la côte ouest du pays. La région de Vancouver connaît une période exceptionnelle avec de modestes accumulations d’eau durant l’hiver qui devrait être beaucoup plus humide. Citons le cas de Victoria qui n’enregistre que 28 mm depuis le début de l’année.

Manque d’eau

Pour comprendre l’ampleur de la situation, la ville de Vancouver a reçu 34 mm d’eau depuis le début du mois. La moyenne pour janvier est de 162 mm. Ces données ont été enregistrées le 20 janvier. Selon les modèles, aucun changement n’est attendu dans les prochains jours. Vers la fin du mois, un système pourrait générer des précipitations.

Belle semaine

Les habitants de Vancouver n’ont rien à redire, pourrait-on penser. De belles journées ensoleillées sont d’ailleurs attendues d’ici le début de la semaine prochaine. Des températures légèrement inférieures à la normale s’accompagnent d’un très faible risque de précipitations.

Mois pluvieux

En hiver, cette région du pays est assez pluvieuse. En fait, janvier est le deuxième mois le plus pluvieux de l’année après novembre. Ce qui rend la situation exceptionnelle puisque les quantités de pluie reçues sont similaires à celles enregistrées en moyenne au cours d’un mois d’été.

Conséquences au Québec

La circulation atmosphérique est positionnée de telle sorte que les zones de la côte ouest bénéficient d’une forte dorsale anticyclonique. Il se produit alors un effet domino : les vents en altitude suivent une trajectoire qui forme un creux au Québec. Cela permet à l’air arctique de s’engouffrer dans la Belle Province. Le courant-jet descend vers les basses latitudes et les tempêtes évitent nos régions en traversant les États du Sud.

Avec la collaboration de Kevin Cloutier, météorologue.