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Un chef de milice pro-Trump apparaît à Alma

Daniel « Gaumond » Pagé, le chef d’un petit groupe conspirateur de faux policiers et de faux militaires québécois, fait face à de nouvelles accusations d’entrave à la justice, de harcèlement envers les employés du greffe du palais de justice d’Alma, qui craignaient pour leur sécurité, et pour avoir violé sa probation. conditions.

Ce leader du République de Kwebecqui attendait avec impatience le retour au pouvoir de Donald Trump, comparaît lundi par visioconférence, alors que son vrai commandant en chef a prêté serment en tant que 47e président des États-Unis à Washington.

Daniel Pagé, qui se fait appeler Daniel Gaumond, dirige le Garde nationale du Québec depuis plusieurs années.

Son mouvement, qui ne reconnaît ni la légitimité de l’État québécois ni ses lois, a érigé un faux système militaire et juridique qui s’attribue des pseudo-pouvoirs. Plusieurs de ses membres se présentent comme shérifs constitutionnels.

Daniel Pagé, qui se fait appeler Daniel Gaumond, dirige la « Garde nationale du Québec » depuis plusieurs années.

Photo : jardinationale.quebec

M. Pagé a déjà été condamné en 2023 pour s’être fait passer pour un policier.

Faisant l’objet d’un mandat d’arrêt, il a été appréhendé par les policiers le 15 janvier. L’homme de 60 ans est actuellement détenu à la prison d’Orsainville, à Québec.

Le procureur aux poursuites criminelles et pénales, Me François Bourgeois, a déjà annoncé vouloir qu’il reste derrière les barreaux en attendant son procès.

Daniel Pagé, qui a choisi de se représenter lui-même plutôt que de recourir aux services d’un avocat, a déclaré à la juge Justine Guay-Langevin que Des témoins experts, des vétérans et des avocats aux États-Unis interviendront pour le libérer.

Pour la défense d’un théoricien du complot

Selon nos informations, Daniel Pagé aurait commis son crime en voulant prendre la défense d’une femme d’Alma actuellement incarcérée.

Cette mère est accusée d’avoir importé et vendu de l’ivermectine. Ce médicament est utilisé pour traiter les parasites chez les animaux. Or, le conspirateur l’aurait utilisé afin d’éliminer les effets de la 5G administrée via les vaccins COVID, y compris l’administration de ce médicament aux enfantsindiquer nos sources.

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La femme est également accusée d’avoir harcelé un employé du DPJ qui est intervenue pour protéger ses enfants.

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Plusieurs membres du groupe de Daniel Pagé se présentent comme des « shérifs constitutionnels ».

Photo : sherifs.quebec

Début décembre, M. Pagé a donc exigé sa libération en envoyant une injonction pseudo-militaire par courriel et par huissier au palais de justice d’Alma.

Le DPJ tente de la séparer de ses filles de manière illégale et anticonstitutionnellea lancé lundi le chef du groupuscule devant le tribunal.

En voulant forcer le tribunal à libérer l’Almatoise, il aurait violé ses conditions de probation.

Daniel Pagé s’est vu interdire de produire des documents ou de porter des vêtements à l’effigie du Garde nationale du Québecde Tribunal militaire du Québec ou Shérifs constitutionnels du Québec.

Ces trois constituants inventés par son organisation relèvent de l’association République de Kwebecpeut-on lire sur leur site Internet.

Toutefois, l’ordonnance d’injonction militaire qu’il a transmise au palais de justice d’Alma portait le sceau du Tribunal militaire du Québec. Et lorsque la police l’a arrêté, le chef du complot portait une casquette aux couleurs de son tribunal fictif.

L’enquête sur la libération de Daniel Pagé se poursuivra mardi au palais de justice d’Alma.

 
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