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Le Canada indispensable pour « remettre l’Amérique au cœur de l’économie mondiale », selon François-Philippe Champagne

Le président américain Donald Trump doit comprendre que le Canada fait partie de la « grande vision » visant à « remettre l’Amérique au cœur de l’économie mondiale », selon le ministre canadien de l’Innovation, des Sciences et de la Technologie. Industrie, François-Philippe Champagne.

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« Si vous dites non au Canada, indirectement, vous direz oui à la Chine pour les minéraux essentiels. Si vous dites non au Canada pour le pétrole, vous direz indirectement oui au Venezuela. Je ne pense pas que ce soit là où les Américains veulent aller », a-t-il déclaré lors de l’émission. Le bilan.

Ce dernier a assuré que les chaînes d’approvisionnement construites au fil des décennies entre le Canada et les États-Unis coûteraient très cher à défaire.

« Quatre-vingt pour cent des semi-conducteurs fabriqués aux États-Unis, l’assemblage final se fait à Bromont, au Québec. Donc, si vous dites : « Nous voulions changer cela », eh bien, cela prendrait probablement 10 ans et cela coûterait probablement des dizaines de milliards », a-t-il illustré.

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“Ce que nous disons, c’est : ‘Si vous voulez atteindre vos objectifs, Monsieur le Président, cela signifie travailler stratégiquement avec le Canada, car nous ne pouvons pas défaire ce qui est naturel’.” il a continué.

L’avenir de l’industrie des batteries ?

M. Champagne s’est dit confiant quant à l’avenir du secteur des batteries dans le pays, malgré l’annulation des objectifs d’achat de véhicules électriques, établis par l’administration Biden, par le nouveau président américain Donald Trump.

«Nous savons tous qu’Elon Musk est l’un des plus grands conseillers du président. Et autant que je sache, Elon Musk est président de Tesla. Ce que je sais de Tesla, c’est qu’elle vend des véhicules électriques et qu’elle constitue la septième plus grande capitalisation boursière au monde », a-t-il déclaré.

Ottawa entend donc maintenir ses investissements dans le secteur automobile.

«Je parle aux PDG de ces entreprises. Ils me disent : « M. Champagne, quand on investit, ce n’est pas sur quatre ans, c’est sur 100 ans », a-t-il déclaré.

Regardez l’interview complète dans la vidéo ci-dessus.

 
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