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Pro Senectute met à jour son portail Infosenior.ch

Le portail de recherche axé sur les besoins des personnes âgées infosenior.ch fait peau neuve. L’organisation Pro Senectute propose un portail avec plus de 4000 offres. Quels sont les avantages par rapport à Google ? L’émission On En Parle a posé la question à Alain Huber, directeur de Pro Senectute Suisse.

Quelque 4 000 offres pour les personnes âgées et leur entourage : c’est la promesse du portail de recherche gratuit infosenior.ch. Cette plateforme nationale conçue en trois langues propose des offres en fonction de sa zone géographique, à la manière d’un annuaire de recherche. Plusieurs catégories sont proposées, par exemple « accompagnement et soins », « logement », « aide à domicile », « loisirs » ou encore « mobilité ».

Mais quelle est la différence avec Google ? «C’est un moteur de recherche sans publicité et sans critères économiques», explique mardi Alain Huber, directeur de Pro Senectute Suisse, dans l’émission On en parole. « C’est totalement neutre : par exemple, il n’existe pas d’algorithmes qui classent les annonces en fonction du montant payé par les fournisseurs. Nous l’avons conçu pour qu’il soit facile à utiliser et qu’il apporte des réponses rapides, en fonction de votre région.

Services pour les seniors

Une large gamme de prestations et de services sont proposés par la plateforme : par exemple des podologues, des cours, des rollators ou encore des habitats adaptables. « Les prestataires eux-mêmes s’inscrivent et mettent leur annonce sur le site, qui est vérifiée par nos soins. L’inscription est gratuite », précise Alain Huber. Ces prestataires de services sont des particuliers, des communes ou d’autres organismes.

Quant au public cible, si Infosenior.ch s’adresse en priorité aux seniors, il s’adresse également à leurs proches, aux communes ou encore aux personnes en consultation sociale qui recherchent un service particulier pour leurs clients.

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Quelques points à améliorer

Toutefois, dans la pratique, certains contretemps restent possibles. En tapant le nom de sa commune suivi de « centre médical », le journaliste de la RTS a vu apparaître parmi les résultats une déchetterie et un réfrigérateur libre-service. Par ailleurs, davantage d’annonces concernent les centres urbains. «C’est la preuve qu’il n’y a aucun algorithme économique derrière cela. Nous venons juste de commencer. Nous comptons actuellement 4000 prestataires dans toute la Suisse. Cela se fera progressivement. au fur et à mesure que la plateforme se fait connaître», répond Alain Huber.

De plus, toutes les personnes âgées n’utilisent pas Internet. «Dans ce cas, nous disposons de 130 bureaux de consultation dans toute la Suisse. Il est également possible de s’informer par téléphone », conclut Alain Huber.

Sujet radio : Jérôme Zimmermann et Philippe Girard

Adaptation web : Myriam Semaani

 
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